Un homme et une femme, un plan fixe de 10 minutes (hop, un petit zoom !), des discussions inlassables, des bouteilles de soju et des cigarettes. Revoilà Hong Sang-soo dans son nouveau film, Our Sunhi, un petit bijou dans lequel l'art de la répétition et de la variation atteint des sommets.
Après une diffusion au Cycle Shadows consacré au cinéma indépendant chinois, The Son of Adam de Chen Changqing, un documentaire sur les mendiants de la ville Xi'an, récemment récompensé au Festival du film indépendant de Beijing, est diffusé au Black Movie Festival.
Alors qu’il n’avait rien réalisé depuis Mes Voisins les Yamada en 1999, Takahata Isao revient sur le devant de la scène avec un film d’animation quelque peu singulier, produit par le Studio Ghibli dont il est, avec Miyazaki Hayao , l’un des fondateurs.
Brillante Mendoza est un réalisateur singulier. De nationalité philippine, âgé de cinquante ans, il a réalisé son premier long-métrage voilà seulement cinq ans ( Le Masseur, 2005). Entrée en matière tardive, compensée par une activité prolifique : Kinatay et Lola, tous deux tournés courant 2009, constituent respectivement ses huitième et neuvième films. Par ailleurs, Mendoza est rapidement devenu un habitué des festivals internationaux – il a notamment récolté le prix de la mise en scène à Cannes pour Kinatay. Habitué du Black Movie, Mendoza voit également Kinatay figurer dans la section "Happy Birthday!" de l'édition 2014 du festival genèvois, regroupant les 15 meilleurs films des éditions précédentes.
Après un cycle post-Fukushima assez consensuel et didactique, composé de Himizu et The Land of Hope, Sono Sion revient à un cinéma plus brut, plus en phase avec sa vision du monde et du cinéma.
Les petits canards de papier, film d’animation chinois de 1961, sorti en salles le 6 novembre reviens dans des séances pour le jeune public au Black Movie Festival.