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Découvert à Deauville Asia 2012, Headshot sort en salles le 31 octobre pour montrer les limites du cinéma exigeant et doué du thaïlandais Pen-ek Ratanaruang, qui se tire une balle dans le pied à force de formalisme plutôt que de nous donner l’impression de nous mettre une balle dans la tête. Par Victor lopez.
La troisième édition du festival du cinéma asiatique en ligne, Asia connection, s’ouvrait avec la diffusion du film coréen Romance Joe de Lee Kwang-kuk. Le film a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, y compris dans l’une des sections du 16ème Festival international du film de Busan où il a d’ailleurs gagné un prix. Le réalisateur nous offre ici un premier long métrage singulier de grande facture, emmenant son spectateur dans un labyrinthe scénaristique intemporel, entre fiction et réalité. Par Julien Thialon.
Marines Are Gone est un des nombreux films de guerre de Lee Man-hee, réalisateur coréen phare des années 1960 et 1970. Le film, qui suit un régiment sud-coréen opposé aux armées nord-coréennes et chinoises en 1950, peut être considéré comme le Full Metal Jacket coréen : on y trouve des scènes de combat brutes de décoffrage, une fête dans un bordel, des séances d'entraînement et surtout la vie quotidienne des soldats dans leur campement. Comme Stanley Kubrick, Lee Man-hee a voulu montrer à quoi ressemble vraiment la guerre, dans toute sa violence inhumaine. Par Marc L'Helgouac'h.
Kick Off est le second long-métrage du réalisateur irakien kurde Shawkat Amin Korki. Son premier film, À travers la Poussière (2006), mettait en scène deux peshmergas (des combattants autonomistes kurdes) dans l’Irak post-Saddam Hussein. Avec Kick Off (2009), Korki continue d’explorer la situation des Kurdes dans l’Irak contemporaine, avec comme toile de fond l’organisation d’un tournoi de football entre Kurdes, Arabes et Turcs. Kick Off fait partie de la sélection de la troisième édition du festival Asia Connection. Par Marc L'Helgouach
The DMZ (Bimujang Jidae) est un atypique film de guerre coréen des années 1960 réalisé par Park Sang-ho, cinéaste prolifique, qui s’attaque ici au genre du film historique. Loin de tomber dans l’apologétique guerrière et la supériorité de la Corée du Sud sur la Corée du Nord, Park Sang-ho traite la question de la séparation du pays d’un point de vue réaliste en mettant en scène deux orphelins à la recherche de leur mère. Par Marc L'Helgoualch.
Vive la Liberté de Choi In-kyu est l'un des rares films coréens tourné en 1946, juste après la libération du pays, qui ait été conservé et restauré. Typique de l'époque, le film traite de la résistance coréenne à l’impérialisme japonais en mêlant le mélodrame à l'action. Les scènes de badinages amoureux côtoient donc des fusillades et des courses-poursuites entre rebelles et policiers. Par Marc L'Helgoualch.