Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre ici ses réflexions sur deux ouvrages récents : Suzuki Seijun and Postwar Japanese Cinema de William Carroll et Le Paradigme Fukushima au Cinéma; ce que voir veut dire d’Élise Domenach.
Itim, Kisapmata, Batch '81 : voici seulement trois titres de l'œuvre de Mike de Leon, réalisateur philippin qui a émergé dans les années 1970. Si ce nom vous est encore étranger, vous allez apprendre à le connaître car une partie de sa filmographie sort enfin dans les salles françaises.
Au mois d'août 2022, un film vient d’obtenir le prix Fipresci au Festival de Locarno : il s’agit de Stone Turtle du réalisateur malaisien Woo Ming-jin. Ce dernier est un artisan emblématique du cinéma art et essai de Malaisie. À l’orée des années 2010, il se découvre un nouveau collaborateur de 23 ans, avec qui il va fonder la société Greenlight Pictures et qui deviendra un cinéaste prolifique : Edmund Yeo. Monteur et producteur de Stone Turtle, Edmund Yeo est également l’auteur de nombreux courts-métrages et de quatre longs-métrages, dont le remarqué Moonlight Shadow avec Komatsu Nana, sorti en 2021 sur les écrans nippons. Un pied en Malaisie, un autre au Japon, l’œuvre d’Edmund Yeo s’avère, à moins de 40 ans, déjà féconde, et concernée par des questions aussi bien politiques que plastiques. Suite à la diffusion d’une partie de son travail sur Mubi en 2021, nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui.
Réalisateur de seulement deux films, Le Meurtrier de la jeunesse (1976) et L’Homme qui a volé le soleil (1979), Hasegawa Kazuhiko a traversé l'industrie cinématographique de la fin des années 1960 au début des années 1990. Son parcours est essentiel pour comprendre l'évolution du cinéma japonais. Portrait.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre ici ses réflexions sur l'œuvre et la carrière de Tanaka Kinuyo.
Le 28e Festival International des Cinémas d’Asie (FICA) s'est clôt mardi 8 février au Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul. Au fil des 8 jours de cette première édition tenue après la pandémie du covid, se sont croisés dans les salles du Majestic et à la maison du FICA rien moins que l'Iranienne Leila Hamatai (Cyclo d'Or d'honneur & Présidente du Jury), le Japonais Fukada Koji (Cyclo d'Or d'honneur), l'Afghane Soraya Akhlaqi, le Cambodgien Kavich Neang et la Palestinienne Suha Arraf... Bâtant au rythme de ces artistes asiatiques s'est tenu un festival qui a célébré la liberté des individus à transcender les frontières.