La nouvelle est tombée cet été, le studio Ghibli arrête la production de films après le succès mitigé de ses dernières productions, Le Vent se lève, Le Conte de la princesse Kaguya et Souvenirs de Marnie. La nouvelle dut d’ailleurs être précisée dans la foulée, Ghibli ne fermait pas ses portes mais allait se réorienter vers la télévision et la publicité avant de repenser éventuellement son mode opératoire pour le cinéma, momentanément en suspens. Une évolution somme toute logique au vu de la retraite annoncée de ses deux cofondateurs Miyazaki Hayao et Takahata Isao. Ghibli doit en fait se trouver une nouvelle raison d’être puisque le studio n’aura été, de ses débuts à son ralentissement actuel, pour le meilleur et pour le pire, que l’instrument des élans créatifs de Miyazaki et Takahata.
Après Le vent se lève de Miyazaki Hayao, un second film d’animation vient cette année se pencher sur un passé historique douloureux du Japon avec L'île de Giovanni.
Le pendant lumineux et positif de Printemps tardif où Ozu exprime toujours cette même chaleur pour ses personnages.
Après une catastrophe écologique, la terre se trouve séparée en 2 mondes inversés ignorant tout l'un de l'autre. Dans le monde souterrain, Patéma, 14 ans, adolescente espiègle et aventurière rêve d'ailleurs. Sur la terre ferme, Age, lycéen mélancolique, a du mal à s'adapter à son monde totalitaire.
Chungking Express, film que beaucoup ici à la rédaction aime d'amour, sera de la partie au FICA 2014, belle occasion d'y revenir avec Justin Kwedi.
Dans une auberge, un poète éthylique rencontre une chevalière errante, Hirondelle d'or. La jeune femme est à la recherche de son frère, haut fonctionnaire de l'Empire enlevé par une bande de brigands menée par Tigre Face-de-Jade.