Suite à une énième interruption de tournage de son wu xia pian, Les Cendres du temps, Wong Kar-wai s'offre une récréation avec un petit film filmé à l'arrache dans Hong Kong avec une équipe réduite et un script rachitique. Essentiellement destiné à lui redonner le plaisir et l'envie de tourner avec une œuvre plus modeste et libre en opposition à la lourde logistique des Cendres du Temps, le "petit" film constituera finalement l'un des joyaux de sa filmographie avec Nos Années Sauvages et In the Mood For Love. C'est Chungking Express, à (re)découvrir absoluement à Paris Cinéma. Par Justin Kwedi.
Réalisateur phare de Hong Kong, Tsui Hark voit trois de ses films projetés lors de l'hommage que rend Paris Cinéma à sa ville : deux chefs d'œuvre qui en font le cinéaste du chaos, L'Enfer des armes et The Blade, mais aussi le charmant et moins connu Shanghai Blues, sur lequel nous avons décidé de nous arréter. Par Justin Kwedi.
Comme l’on s’en souvient à l’époque, Princesse Mononoké était supposé être le dernier film de MiyazakiHayao, son œuvre testament avant une retraite bien méritée. Cette apothéose était au cœur de la richesse thématique, de l’ambition et l’aboutissement visuels du film. C’est également la démarche de Joe Hisaishi dont la bande originale flamboyante est un sommet de sa collaboration avec Miyazaki. Par Justin Kwedi.
Retour sur L'Auberge du printemps (Ying chun ge zhi Fengbo) un King Hu de 1973, à l'occasion de sa projection à la cinémathèque dans le cadre de l'hommage rendu au maître du Wu Xia Pian. Par Justin Kwedi.
Ces éditions françaises des bandes originales du Château dans le ciel, Nausicaa et Mon voisin Totoro viennent combler un vide puisque, jusqu’ici, seuls les scores des Miyazaki récents (Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Ponyo…) au succès mondial y avaient eu droit. Par Justin Kwedi.
Mimi wo sumaseba est un film qui, en 1995, faillit changer bien des choses au sein du Studio Ghibli avec, pour la première fois, une réalisation qui n'était pas due à l'un des deux membres fondateurs Miyazaki Hayao et Takahata Isao. L'heureux élu Kondo Yoshifumi y montra un talent quasi égal aux deux maîtres et, avec un si brillant successeur, Miyazaki envisageait de prendre une retraite bien méritée après son monumental Princesse Mononoké. Par Justin Kwedi.