Du 16 au 27 mai 2023 aura lieu la 76e édition du Festival de Cannes. Une fois encore, l’Asie est représentée avec le retour de grands noms du cinéma, mais aussi la présence de cinéastes plus jeunes à éclairer.
En Compétition, nous retrouverons Kore-Eda Hirokazu avec Monster, dont la bande-originale est l’une des dernières composées par Sakamoto Ryuichi avant sa disparition en mars 2023. Tran Ahn Hùng est également présent dans la sélection avec La Passion de Dodin Bouffant. Une nouvelle trilogie de film s’annonce dans la filmographie de Wang Bing, et Cannes 2023 sera l’occasion d’en découvrir le premier volet : Jeunesse. Wim Wenders a réalisé une coproduction germano-japonaise avec Perfect Days, dans lequel on pourra admirer le jeu de Yakusho Koji.
La programmation d’Un certain regard nous permettra de revoir le singapourien Anthony Chen (Ilo Ilo, Wet Season) dans une production chinois continentale avec The Breaking Ice. Le film mongol How I Could Hibernate, premier film de Zoljargal Purevdash, y sera également projeté avant sa sortie nationale par Eurozoom. Le thriller coréen sera à nouveau représenté avec Hopeless de Kim Chang-hoon, également un premier film, tout comme l’Iran avec Terrestrial Verses d’Ali Asgari (Juste une nuit) et Alireza Khatami (Les Versets de l’oubli). Enfin, Wei Shujun (Striding into the Wind) est de retour avec Only the River flows, déjà acquis par Ad Vitam pour une sortie prochaine dans nos salles.
Hors compétition, nous retrouverons ni plus ni moins que Kim Jee-woon avec son dernier film, Cobweb, et en Séance de minuit, un autre film coréen comme d’accoutumée, Project Silence de Kim Tae-gon. Dans la sélection Cannes Première, Kitano Takeshi présentera au public cannois son dernier né, le film qui pourrait être son chant du signe : Kubi, un jidai-geki (film d’époque japonais). Pour Séances spéciales, Wang Bing nous propose un deuxième film, Man in Black, et la réalisatrice Sahra Mani représentera l’Afghanistan avec Bread and Roses.
Du côté de la 62e Semaine de la critique, on retrouve deux long-métrages asiatiques : Sleep du coréen Jason Yu, et le film Tiger Stripes, de la réalisatrice malaisienne Amanda Nell Eu.
Pour finir, à la 55e édition de la Quinzaine des cinéastes, ce sont pas moins de films asiatiques à retrouver : le film vietnamien Inside the Yellow Cocoon Shell de Thien An Pham ; In Flames, le premier long-métrage du réalisateur pakistanais Zarrar Khan ; un autre premier long-métrage, le film chinois A Song Sung Blue de Geng Zihan ; et le dernier film de l’inarrêtable Hong Sang-soo, intitulé In Our Day.
Maxime Bauer.