Projections à la Maison de la Culture du Japon à Paris (6 février – 24 septembre 2016)

Posté le 25 janvier 2016 par

La Maison de la Culture du Japon à Paris a terminé l’année en beauté avec le festival Kinotayo. Maintenant que 2016 est bien entamé, il est temps de reprendre vos projections adorées !

Le 13e volet dédié aux maîtres méconnus du cinéma japonais se déroulera du 6 au 20 février et mettra à l’honneur Nakamura Noboru qui s’est fait connaître dans les années 1950 avec ses comédies, romances et drames familiaux. L’essentiel de son oeuvre a été réalisée au sein du studio Shochiku. Dans les années 1960, deux de ses films sont nommés aux Oscars. Trop méconnu par rapport à son talent, la MCJP lui rend hommage en projetant une douzaine de ses films dont Le Plaisir en famille, Kyoto, D’amour chante mon cœur, Portraits de Chieko ou encore Mon destin.

Entre temps, le 12 février se tiendra un ciné-concert sur le superbe film d’Ozu : L’épouse de cette nuit-là.

Mais ce n’est pas fini ! Du 13 février au 18 mars, plusieurs projections-débats seront organisées. Tout d’abord, deux films traitant du concept esthétique du MA間 seront projetés. Le MA間 fait référence aux variations subjectives du vide : silence, espace ou durée. Pour en parler, le géographe Augustin Berque et Damien Faure, diplômé des Beaux-Arts de Saint-Etienne seront présents. Puis, on se dirigera vers l’ethnographie avec la projection de films d’Omori Yasuhiro, formé à l’anthropologie visuelle par Jean Rouch : Ma vie de Manouche, Le mont sacré Osorezan et La vie d’une médium shamanique, Taki Kudo.

La MCJP c’est aussi des avant-premières. Cette fois, cela se déroulera le 9 mars avec La chambre existentielle de Nakamura Yuko, auparavant assistante de Tsukamoto Shinya.

Le mois de mars sera également l’occasion de revenir sur la catastrophe de Fukushima, qui « fête » déjà ses 5 ans. Vous pourrez ainsi découvrir le film interactif VISITFUKUSHIMADAIICHI.COM de Keiko Courdy et Jérôme Sullerot ainsi que Seul à Fukushima de Nakamura Mayu.

Enfin, le 6e volet dédié à l’histoire des grands studios japonais débutera le 22 mars et ce, jusqu’à septembre ! Direction : la Shintoho ! C’est la plus jeune des compagnies de l’âge d’or. De petite taille, elle a pourtant produit plus de 800 films dont certains sont devenus des classiques. Parmi les films proposés, vous pourrez revoir ou découvrir Le destin de Madame Yuki de Mizoguchi Kenji, Tokyo Folies de Shima Koji, Les quatre cheminées de Gosho Heinosuke, Les sœurs Munekata d’Ozu ou Les lumières de Tokyo de Naruse Mikio.

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Elvire Rémand.