L’adaptation live du manga ultra violent débarque en DVD chez Wild Side le 7 septembre : toutes les infos sur les films ici ! Par Victor Lopez.
C’est le 11 janvier dernier que les japonais ont découvert le manga live Gantz, avec la sortie de la première partie d’une adaptation de l’œuvre d’ Oku Hiroya qui en compte deux. Réalisé par Sato Shinsuge, le film bénéficie d’un budget assez confortable de 22 millions de dollars pour filmer en prise de vue réelle les délires érotico-gore d’un groupe de chasseur d’aliens anticonformistes. Avec ses 10 millions d’exemplaires vendus, le chouette manga présentait un pitch alléchant (à leurs morts, des individus se retrouvent dans une mystérieuse pièce, où une boule noire leur donne des armes et une cible extraterrestres à tuer), traité avec une efficacité redoutable. Si l’adaptation en anime laissait sur sa faim à cause d’un rythme un peu soporifique et une utilisation du fan service (parfois à la limite du Hentaï bien racoleur) qui laissait perplexe, le film s’annonce comme une relecture efficace du manga. Le générique était cependant assez cool et on se le repasse par nostalgie :
Le scénariste Watanabe Yusuke, qui avait fait un excellent travail de synthèse sur les 20th Century Boys ne cache en effet pas qu’il s’est permis de prendre pas mal de liberté pour réécrire l’histoire et la faire ternir en deux films. Niveau casting, on retrouvera Matsuyama Ken’ichi, bien connu des fans de L de Death Note et de Murakami pour sa belle prestation dans La Ballade de l’impossible, en tête d’affiche.
La bonne nouvelle est que Wild Side, qui a acheté les droits d’exploitation des deux films au marché Cannois 2010, a annoncé la date de sortie en direct-to-video (donc en DVD et Blu-ray) du premier film (sous-titré « au commencement ») pour le 7 septembre. Les premiers visuels sont tombés et la jaquette devrait ressembler à ceci :
En attendant les critiques détaillées, jetons un œil sur la bande-annonce, qui a l’air pour l’instant assez fidèle au manga. On a hâte de voir l’homme-poireau en vrai !
Victor Lopez.