Cannes 2011 : Yakuza Weapon de Sakaguchi Tak et Yamaguchi Yudai (Marché du film)

Posté le 16 mai 2011 par

Du fun, le l’humour, du trash : Yakuza Weapon est un grand moment de bonheur déviant made in Sushi Typhoon, porté par la star de Versus, Sakaguchi Tak. Par Victor Lopez.

Vous souvenez-vous de Sakagushi Tak, la star qui se la pétait grave dans Versus de Kitamura il y a une dizaine d’année ? Et bien il n’a absolument pas changé, si ce n’est qu’il se l’a pète encore plus maintenant ! On le retrouve dans l’introduction de Yakuza Weapon évitant les balles par la seule force de l’esprit (« WILL POWER », lance-t-il en allumant une clope au milieu des explosion) et se faisant une armée à lui tout seul ! C’est bien simple, le personnage qu’il s’est réservé dans Yakuza Weapon (il en est aussi le réalisateur) est un mélange de son personnage de Versus, du Saïyen Sangoku (il partage la même imbécilité un peu naïve) et de Machine Girl (niveau armement). Le film, adapté d’un manga de Ishikawa Ken, est aussi à l’exact croisement de ces trois modèles en reprenant les bastons non-stop de Versus, l’humour et l’iconisations des manga-live de Dragon Ball, ainsi que le trash de Machine Girl !

L’histoire ? Quelle histoire ? Le film est surtout une succession de fights de plus en plus impressionnants et de moins en moins sensés ! On y suit un Yakuza super balèze qui joue au mercenaire aux quatre coins du monde avant de revenir à Tôkyô à la mort de son père. Il découvre alors que sa famille a été trahie et va décimer l’ensemble de la pègre de Tôkyô à lui tout seul. Tout cela est donc prétexte à des combats non-stop, à un humour outré et nonsensique, le tout dans une esthétique de manga-live empruntant aux jeux-vidéos. Il faut d’ailleurs voir cette scène dans laquelle notre héros pénètre un building et vise le big boss réfugié au dernier étage. Celui-ci lui présente ses adversaires : à chacun des 38 étages se trouve un expert en arts-martiaux, le suivant toujours plus fort que le précédent ! Qu’à cela ne tienne : Tak fait exploser l’immeuble à coup de dynamite et le dernier étage se retrouve au rez-de-chaussée ! C’est ce qu’on appelle un raccourcit, et une belle manière de jouer avec les attente des spectateurs gamers avec un chouette gag !

Mais ceux-ci ne sont tout de même pas en reste, tant les chorégraphies et la mise en scène emprunte allégrement aux jeux-vidéo. Il y a notamment un impressionnant morceau d’anthologie : un plan séquence de prêt de 10 minutes de baston. La caméra suit Tak qui pénètre un bâtiment infesté d’ennemies (des clochards-Yakuza transformés en espèces de zombies experts en arts-martiaux) et ne le quitte plus pendant qu’il leur botte le cul !

Bref, Yakuza Weapon , à condition d’être un minimum sensible à ce genre de bizarreries débilo-trash, met la patate pour la journée et vous fait sortir de la projection un grand sourire aux lèvres !

Victor Lopez.

Verdict :

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