Quand les grands zinzins du cinéma font leur adieu, c’est souvent un joyeux feu d’artifice. C'est le cas une fois de plus avec Labyrinth of Cinema, le dernier film de Obayashi Nobuhiko, disponible sur Mubi. Décédé en avril 2020, ce doux-dingue clôt son Œuvre avec un film salement monstrueux, documentaire sur la technique du cinéma, poème punk contre la bêtise de la guerre, ode aux films japonais et appel à la fraternité internationale. Avec cet ultime baroud d’honneur, le défunt cinéaste, du haut de ses 82 ans, a pris dix ans d’avance sur toute la jeune génération d’iconoclastes.
Déjà 20 ans que les Journées cinématographiques de l’Écran offrent aux habitants de la Seine Saint-Denis une programmation à la fois pointue et populaire, mêlant des films qui font l’actualité et des films de patrimoine pour montrer la diversité d’un art en perpétuel questionnement. Cette nouvelle édition se déroulera du 24 janvier au 8 février et réserve quelques pépites asiatiques !
Nous avons rencontré Sekine Kosai dont le premier long-métrage, Love at Least, qui suit une surprenante héroïne atteinte de troubles bipolaires, a remporté le prix du jury au Festival Kinotayo.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ce mois-ci, il s'entretient avec Tsukamoto Shinya autour de l'indispensable Killing (lire ici), qui a été présenté en France 13ème édition du Festival Kinotayo.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ce mois-ci, il revient sur Killing, le dernier film de Tsukamoto Shinya.
Le Festival du cinéma japonais Kinotayo revient pour une 13ème édition qui sera déployée du 17 au 26 janvier à la Maison de la Culture du Japon à Paris et du 1er au 10 février au Club de l'Etoile, avec des reprises en province en décembre, février et mars. Découvrons sa programmation.