Deuxième long métrage de Shinoda Masahiro, Jeunesse en furie est une peinture de l’agitation politique du Japon en 1960 à travers le portraits d’étudiants ancrés dans un pays agité par des troubles politiques. Hédonisme, consommation de masse, engagements idéologiques, contestations sociales, traditions familiales mises en péril... Shinoda fixe dans ce film un pays au début d'une décennie explosive... dans la société et pour le cinéma !
Après un accueil critique favorable pour Mélodie tzigane (1980), qui marquait le retour retentissant de Suzuki Seijun à la réalisation, l’esthète japonais entreprend de poursuivre ses expérimentations à l’ère de son enfance. Brumes de chaleur (1981) voit ainsi le jour, deuxième volet de la Trilogie Taisho restaurée en 2017 et éditée en coffret Blu-Ray le 16/02/2021 par Eurozoom. Le triptyque est composé de Mélodie tzigane (1980) - Brumes de chaleur (1981) - Yumeji (1991).
Banni des studios pendant près de dix ans, Mélodie tzigane (1980) marque le retour à la création de l’éternel esthète dissident Suzuki Seijun. Il compose le premier volet de la Trilogie Taisho, restaurée en 2017 et proposée en coffret Blu-Ray en février 2021 par Eurozoom. Mélodie tzigane (1980) - Brumes de chaleur (1981) - Yumeji (1991).
L’Étrange Festival nous permet de redécouvrir, en copie neuve, Les Funérailles des Roses de Matsumoto Toshio, l'un des films-phares de la Nouvelle Vague japonaise : une plongée enjouée et expérimentale dans la vie de jeunes Tokyoïtes travestis.
Après une dizaine de courts métrages prisés des initiés et des aventuriers visuels, Bertrand Mandico livre avec Les Garçons sauvages son premier long métrage, qui bénéficie depuis quelques mois d'une hype hallucinante, d'une "montée de sève", totalement justifiée, à coup d'avant-premières et projections épiques dans divers festivals (L'Étrange Festival, les Journées Cinématographiques Dionysiennes, etc.). Que l'on soit familier avec l'oeuvre de Mandico ou totalement novice, la vision des Garçons sauvages est un moment marquant, une jubilation de tous les instants, de la scène d'ouverture au générique. On plonge littéralement dans cet univers troublant, organique, ultra-référencé, qui fleure bon la décadence fin-de-siècle. Citer les écrivains, artistes ou réalisateurs convoqués dans cet univers nous ferait écrire une phrase de name-dropping qui ne jurerait pas dans Glamorama de Bret Easton Ellis : William Burroughs, Jules Verne, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau, Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder (le clin d’œil à Querelle et ses bittes d'amarrage en forme de pénis), David Cronenberg, Nikos Nikolaïdis... Et les cinéastes japonais dans tout ça ? L'influence nippone a d'emblée sauté aux yeux des rédacteurs d'East Asia. C'était donc l'occasion de rencontrer Bertrand Mandico pour parler de son film et de connaître son rapport au cinéma japonais.
Tout commence par l’installation de conduites d’eau potable dans un village côtier au Japon, pour finir dans une vallée perdue au Kenya où plusieurs espèces animales vivent dans la plus compète harmonie.