1969, Hideo Gosha continue sa réflexion sur le statut de samouraï. Après le totalement désenchanté Goyokin, Hitokiri finit d’enfoncer le katana. Retour sur un chef d’œuvre du chanbara. Par Jérémy Coifman.
Mimi wo sumaseba est un film qui, en 1995, faillit changer bien des choses au sein du Studio Ghibli avec, pour la première fois, une réalisation qui n'était pas due à l'un des deux membres fondateurs Miyazaki Hayao et Takahata Isao. L'heureux élu Kondo Yoshifumi y montra un talent quasi égal aux deux maîtres et, avec un si brillant successeur, Miyazaki envisageait de prendre une retraite bien méritée après son monumental Princesse Mononoké. Par Justin Kwedi.
A l'occasion de la sortie de La Colline aux Coquelicots, retour sur un Ghibli moins connu : Souvenirs goutte à goutte de Takahata, datant de 1999. Par Justin Kwedi.
A l’occasion de la sortie de Shooters en DVD et Blu-Ray chez Wild Side, retour sur Snipers de Dante Lam, que l’éditeur ressort en bi-pack avec le film de Derek Yee. Par Victor Lopez.
Yi Yi, film taïwanais sorti en l’an 2000, semble être né sous une bonne étoile : prix de la mise en scène à Cannes ; plébiscite critique à travers le monde ; succès public notable pour une chronique intimiste de 2h43. Derrière la conception de Yi Yi, son écriture, sa réalisation : un seul homme, Edward Yang. Ce passionné de films d’auteur européens, reconverti un temps dans l’informatique, meurt en 2007. Yi Yi restera le dernier de ses sept longs-métrages, et sans doute le plus connu. A dix ans de distance, on peut juger utile de revenir sur le phénomène : mieux comprendre ce film, sa beauté et les carences troublantes qu’il affiche à la re-vision, c’est peut-être aussi mieux cerner une certaine approche du cinéma et de la cinéphilie, voire, pourquoi pas, de la vie. Par Antoine Benderitter.