Pour Halloween, Mubi a mis en ligne un grand film de la J-horror : Cure, réalisé par Kurosawa Kiyoshi en 1997.
Au cour des années 1960, le documentariste Kuroki Kazuo est passé à la fiction avec deux longs métrages teintés d’histoire et de politique : les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale et de la bombe atomique dans Le Silence sans ailes (1966) et les possibilités d’une révolution socialiste en cours avec Cuba mon amour (1969), première et unique co-production nippo-cubaine.
La période 1960-1970 d’Oshima Nagisa s’ouvre et se ferme par deux réflexions sur les mouvements de révolte nippons : Nuit et brouillard au Japon et Il est mort après la guerre. Deux œuvres majeures inscrites dans le courant de la Nouvelle Vague qui se font écho et qui offrent des clefs de lecture pour comprendre les contestations politiques et artistiques du pays de l’époque.
Après un accueil critique favorable pour Mélodie tzigane (1980), qui marquait le retour retentissant de Suzuki Seijun à la réalisation, l’esthète japonais entreprend de poursuivre ses expérimentations à l’ère de son enfance. Brumes de chaleur (1981) voit ainsi le jour, deuxième volet de la Trilogie Taisho restaurée en 2017 et éditée en coffret Blu-Ray le 16/02/2021 par Eurozoom. Le triptyque est composé de Mélodie tzigane (1980) - Brumes de chaleur (1981) - Yumeji (1991).
Banni des studios pendant près de dix ans, Mélodie tzigane (1980) marque le retour à la création de l’éternel esthète dissident Suzuki Seijun. Il compose le premier volet de la Trilogie Taisho, restaurée en 2017 et proposée en coffret Blu-Ray en février 2021 par Eurozoom. Mélodie tzigane (1980) - Brumes de chaleur (1981) - Yumeji (1991).
Arte met à l'honneur les cinémas taïwanais, hongkongais et japonais dans une thématique "Gangs, clans et parité". On peut y redécouvrir avec plaisir Le Vagabond de Tokyo de Suzuki Seijun, en replay jusqu'au 29 août !