Assault! Jack the Ripper d’Hasebe Yasuharu est un titre qu’il n’est pas rare de croiser ici et là dès lors que l’on s’intéresse au cinéma japonais érotique des années 60-70s ou bien au cinéma japonais hors des sentiers battus. Il était pourtant bien plus difficile de se le procurer jusqu’ici. Avec sa ressortie récente chez 88 films chez nos voisins britanniques, et une sortie française à venir chez Le Chat qui fume, il nous est maintenant possible de découvrir, dans les meilleures conditions, ce roman-porno si atypique.
Fidèle à la diffusion des classiques japonais, Carlotta Films édite un nouveau film trop peu connu d’Ichikawa Kon. Produit par le studio de la Nikkatsu en 1956, alors que la Nouvelle Vague japonaise n’a pas encore sonné officiellement son avènement, voilà un objet singulier au regard de la société nippone d’alors et de cet entre-deux […]
Carlotta Films nous emmène dans le monde du Roman Porno, les films roses de la Nikkatsu, avec un classique de Tanaka Noburo : Confidentiel - Marché sexuel des filles. En partenariat avec l'éditeur, nous vous proposons de gagner votre exemplaire de cette sortie vidéo Blu-ray.
En 1967, Noguchi Haruyasu réalise Daikyojû Gappa, un kaiju eiga pour le compte de la Nikkatsu qui ne s'était jusqu'alors jamais aventurée dans ce genre férocement dicté par la Toho. Ce premier (et dernier) exercice du légendaire studio japonais restera une singularité cinématographique d'époque que nous avons aujourd'hui la chance, près de 60 ans plus tard, de pouvoir redécouvrir dans une copie restaurée et dans un joli coffret édité par Extralucid Films - qui n'a pas lésiné sur la qualité de ses bonus, Gappa étant accompagné d'un second film de monstre géant, cette fois-ci à l'ère du COVID-19 : Yuzo (2022) de Ishii Yoshikazu.
1963 est l'année où Suzuki Seijun a dépassé son rôle d'artisan de films de série B en leur insufflant un supplément artistique, dans un geste baroque. Détective Bureau 2-3 et La Jeunesse de la Bête sont les premières manifestations du "style" Suzuki : une esthétisation du réel qui tend vers l'absurde et l'abstraction.
L’Homme-boîte, dernier long-métrage d’Ishii Gakuryu en date (Electric Dragon 80.000V), a été diffusé à la Maison de la Culture du Japon (MCJP) en exclusivité, dans le cadre de leur focus autour de l’écrivain Abe Kobo. L’adaptation du roman éponyme de l’auteur ne date pas d’hier ; il s’agit d’un projet de longue date pour Ishii et qui n’a malheureusement jamais pu voir le jour à l’époque où l’écrivain et le cinéaste s’étaient accordés sur une adaptation filmique. Il faut donc saluer l’initiative de la MCJP qui nous a permis de découvrir, dans les meilleures conditions possibles, ce petit bijou brut d’Ishii qui, du haut de ses 67 ans, n’a rien perdu de sa vitalité et de sa fureur.