1963 est l'année où Suzuki Seijun a dépassé son rôle d'artisan de films de série B en leur insufflant un supplément artistique, dans un geste baroque. Détective Bureau 2-3 et La Jeunesse de la Bête sont les premières manifestations du "style" Suzuki : une esthétisation du réel qui tend vers l'absurde et l'abstraction.
L’Homme-boîte, dernier long-métrage d’Ishii Gakuryu en date (Electric Dragon 80.000V), a été diffusé à la Maison de la Culture du Japon (MCJP) en exclusivité, dans le cadre de leur focus autour de l’écrivain Abe Kobo. L’adaptation du roman éponyme de l’auteur ne date pas d’hier ; il s’agit d’un projet de longue date pour Ishii et qui n’a malheureusement jamais pu voir le jour à l’époque où l’écrivain et le cinéaste s’étaient accordés sur une adaptation filmique. Il faut donc saluer l’initiative de la MCJP qui nous a permis de découvrir, dans les meilleures conditions possibles, ce petit bijou brut d’Ishii qui, du haut de ses 67 ans, n’a rien perdu de sa vitalité et de sa fureur.
Pour fêter le centenaire de Suzuki Seijun, L’Étrange Festival programme sur grand écran son fameux film La Jeunesse de la bête. C'est l'occasion de (re)découvrir les talents de plasticien de ce réalisateur japonais génial !
Spectrum Films et son coffret Ishii Sogo nous donnent un accès inédit à cette œuvre follement protéiforme et culte qu’est Crazy Thunder Road. Partager Suivre
Réalisateur de seulement deux films, Le Meurtrier de la jeunesse (1976) et L’Homme qui a volé le soleil (1979), Hasegawa Kazuhiko a traversé l'industrie cinématographique de la fin des années 1960 au début des années 1990. Son parcours est essentiel pour comprendre l'évolution du cinéma japonais. Portrait.
Le Chat Qui Fume édite en Blu-Ray un véritable sommet de l’horreur japonaise des années 80 avec Evil Dead Trap, réalisé en 1988 par Ikeda Toshiharu, variation nipponne du slasher et du giallo mais surtout objet fascinant, inclassable et expérimental. Partager Suivre