Depuis quelques années, l'Iran s'affirme sur la scène internationale comme un vivier incontournables de metteurs en scène dont les films se font remarquer, autant en festivals que par le grand public. On pensera notamment à Saeed Roustayi ou bien encore Asghar Farhadi, dont les œuvres de fiction dressent en filigrane un portrait peu reluisant de leur pays. Et le moins que l'on puisse dire après avoir vu le film Chroniques de Téhéran, réalisé par Ali Asgari et Alireza Khatami, et distribué par ARP Sélection, c'est que la situation du peuple iranien ne va pas aller en s'arrangeant.
Mettre au monde un premier long-métrage, c'est dans le meilleur des cas tisser son héritage, partager un regard inusité sur le monde, apporter sa pierre à un édifice électif et, surtout, ébaucher des lignes de fuite depuis soi jusqu'à des confins collectifs. Dans toute son apparente humilité et par-delà certains airs de "déjà-vu" iraniens, c'est ce que réussit le jeune Panah Panahi avec Hit The Road à travers cette comédie dramatique brillante, entre audaces et rituels. Ses éditions en DVD et Blu-Ray offrent l'occasion de rattraper l'un des meilleurs films de l'année, injustement manqué par le public lors de sa sortie en salles en avril 2022.
Quelle joie, pour un spectateur intéressé par les mouvements de plaques tectoniques au sein du cinéma mondial, de voir advenir de nouveaux cinéastes ! Grâce à sa double faculté à se situer dans la généalogie du cinéma iranien tout en ouvrant une nouvelle voie, le jeune Saeed Roustaee (32 ans au compteur) confirme après La Loi de Téhéran qu’une nouvelle génération d’auteurs persans voit le jour, prête à succéder aux grands pontes avec fracas, intelligence et émotions. En témoigne Leïla et ses frères, en salles aujourd'hui, drame kaléidoscopique aux ressorts tragiques et sociétaux.
Quelle joie, pour un spectateur intéressé par les mouvements de plaques tectoniques au sein du cinéma mondial, de voir advenir de nouveaux cinéastes ! Grâce à sa double faculté à se situer dans la généalogie du cinéma iranien tout en ouvrant une nouvelle voie, le jeune Saeed Roustaee (32 ans au compteur) confirme après La Loi de Téhéran qu'une nouvelle génération d'auteurs persans voit le jour, prête à succéder aux grands pontes avec fracas, intelligence et émotions. En témoigne Leïla et ses frères, drame kaléidoscopique aux ressorts tragiques et sociétaux.
La 9e édition du Festival Cinéma(s) d'Iran sera de retour, à Paris, du 22 au 28 juin au cinéma Nouvel Odéon.
Après les longs-métrages d'Asghar Farhadi et l'électrochoc cinématographique provoqué par l'immense La Loi de Téhéran, les cinéphiles curieux et intéressés par le cinéma iranien peuvent dès à présent, grâce à L'atelier d'images, découvrir le film Marché noir, récipiendaire du prix du Jury au Festival du Film Policier de Reims en 2021.