En plus de la suite de Veteran, le 19e Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) présentait cet année un deuxième film d'action avec Escape de Lee Jong-pil, un efficace film d'évasion, très patriotique, sur l'histoire d'un soldat nord-coréen prêt à tout pour réaliser son rêve de rejoindre la Corée du Sud.
Sortie à l'été 2021, la première saison de la série D.P s'était imposée comme une des meilleures productions de l'année, rencontrant un succès critique (et tout un tas de récompenses aux Baeksang Art Awards, les Emmy coréens) et public malgré les polémiques suscitées par son sujet. Cette deuxième saison était attendue au tournant, crainte et curiosité se mêlant à parts égales. Suite dispensable ou essai transformé ?
Quelques mois après la présentation de Kingmaker au dernier Festival du Film Coréen à Paris (FFCP), le quatrième long-métrage du prometteur Byun Sung-hyun débarque sur Netflix. Somme toute, les tribulations de cette tueuse à gages tenue de jongler avec ses contrats et sa fille adolescente, a toute sa place dans le débat très actuel sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il restait alors à savoir si le film tiendrait aussi bien sa ligne que son héroïne.
Un peu passée sous les radars lors de sa mise en ligne sur Netflix à la fin de l'été, la série coréenne D.P mérite d'être découverte. Critique implacable des dérives du service militaire national et de la culture de violence qu'il favorise, la série n'est peut-être pas la proposition la plus glamour parmi l'offre grandissante des drama "made in Netflix" mais elle est sans doute, et de loin, l'une des plus intéressantes.
Annoncé comme une "fantaisie sud-coréenne", Maggie de Yi Ok-seop, sélectionné au Festival Black Movie, observe malicieusement les rapports sociaux de son pays à travers une succession de vignettes. Mêlant enquête de bonne foi, trous urbains et poisson-chat doué d'un sens de la prémonition, ce premier long-métrage est aussi inégal et imparfait qu'il est singulier et attachant.