Du fun, le l’humour, du trash : Yakuza Weapon est un grand moment de bonheur déviant made in Sushi Typhoon, porté par la star de Versus, Sakaguchi Tak. Par Victor Lopez.
Après dix ans d’absence sur nos écrans, Tran Anh Hung, le réalisateur franco-vietnamien de L’odeur de la papaye verte et d’ A la verticale de l’été, revient avec La Ballade de l’impossible, adaptation d’un roman de Murakami Haruki, auteur japonais encore peu connu en France mais jouissant d’une grande renommée en Extrême-Orient. Ce récit se présente comme une méditation sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Ombre et lumière, mort et sexualité, perversion et innocence : le film comme le livre sont riches de miroitements troubles. Or, aux entrelacs narratifs du roman, construit sur les jeux de la mémoire, Tran Anh Hung a substitué une structure linéaire, limpide, tout en affichant sa fidélité à l’esprit de l’œuvre d’origine. Mais pour quel résultat ? Par Antoine Benderitter.
Avec Les Nuits rouges du bourreau de jade, les deux scénaristes français exilés à Hong Kong prouvent qu’ils savent filmer en dressant un portrait sensuel et trouble de leur ville fétiche. Le résultat manque sans doute un peu d’âme et de spontanéité, mais le coup d’essai n’est pas sans charme. Un petit film qui en annonce, on prend le pari là-dessus, des grands très bientôt ! Par Victor Lopez.
Quelques mois à peine après le réjouissant Les femmes de mes amis, Hong Sangsoo revient avec Ha Ha Ha, son nouveau conte de cinéma, d’une drôlerie et d’une maturité remarquable. Fascinant jeux de miroirs sur les apparences, le film interroge, avec bonheur et grâce, les rapports humains et touche par son ampleur, sa justesse et sa complexité… par Victor Lopez.
Léopard d’or au festival de Locarno, Winter Vacation relate le quotidien hivernale de lycéens d’une petite ville du nord de la Chine. Li Hongqi déploie une poésie corrosive et minimaliste entre Kaurismaki et South Park. Parfois intéressant, mais un peu vain. Par Victor Lopez.
Les studios d’art de Shanghai nous font redécouvrir La flûte et le grelot, deux films d’animation qui sont de véritables haïkus, poèmes vifs et ciselés assez éloignés de la programmation sophistiquée du moment. Par laurence Kerhornou. Partager Suivre