Récompensé à la Semaine de la critique du Festival de Cannes 2025 par le prix de la Fondation Gan, Left-Handed Girl est un film solaire centré sur une famille de trois femmes : une mère célibataire et ses deux filles de 20 et 5 ans, et mettant à l'honneur l’atmosphère des marchés de nuit taipéiens. Réalisé par Tsou Shih-ching, monté et produit par son collaborateur de longue date, l'américain Sean Baker (Palme d'Or en 2024 pour Anora), le film sort en salles ce mercredi via Le Pacte.
Auréolé du Grand Prix à Cannes 2025, Fantôme utile de Ratchapoom Boonbunchachoke est une véritable révélation, une œuvre de cinéma qui mélange les genres - film de fantôme, comédie satirique, romance, thriller violent - de telle que sorte qu'à chaque coin de pellicule, nous ne savons pas dans quelle monde nous allons. Long-métrage queer et anticapitaliste, il sort ce mercredi en salles via JHR Films.
Jafar Panahi revient en compétition au Festival de Cannes avec Un simple Accident qui lui permet cette fois de décrocher la Palme d'Or. C'est un film qui est bien sûr impossible à séparer de ses conditions de tournage : à peine sorti de prison, toujours sous le coup d'une interdiction d'exercer, le réalisateur a choisi de nous raconter l'histoire d'un père de famille en apparence ordinaire dont la vie va basculer après un accident de voiture et la rencontre d'un homme qui croit reconnaître en lui l'homme qui l'a torturé en prison.
Fukada Koji est de retour et, habitué de la Croisette, il a eu droit à sa nomination dans la trouble catégorie de Cannes Première. Il revient cette fois avec Love on Trial se présentant comme un film de procès autour de la condition des Idols au Japon. Comme souvent chez le cinéaste japonais, ce que le film prétend être n’est rien d’autre qu’un synopsis pour attirer le spectateur innocent dans une expérience cinématographiquement forte et inattendue.
Projeté en ce Festival de Cannes 2025 à la Quinzaine des cinéastes, Brand New Landscape, récit sur la famille et l'architecture tokyoïte, est l'éclosion d'un jeune réalisateur japonais de 26 ans du nom de Danzuka Yuiga. Le style posé et lumineux de ce film, qui puise son inspiration en premier lieu dans le cinéma de Hou Hsiao-hsien, sonne comme une représentation cinématographique de ce Japon urbain dont le monde rêve et en manifeste son intérêt sur la toile. L’œuvre a été acquise par Nour Films et sortira sous le titre Des Fleurs pour Tokyo.
A l'occasion de la projection en séance de minuit du très attendu Sons of Neon Night de Juno Mak, nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec Tony Leung Ka-fai, légende du cinéma hongkongais (Prison on Fire de Ringo Lam, Les Cendres du temps de Wong Kar-wai, Election de Johnnie To...) et international (L'Amant de Jean-Jacques Annaud).