Films | Captain Jim (Cinématraque) | Claire Lalaut | Flavien Poncet | Jonathan Deladerrière | Justin Kwedi | Elvire Rémand | Romain Leclercq | Maxime Bauer | Thibaut Das Neves | Victor Lopez |
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Suis-moi je te fuis (en salles le 11/05/2022)
Fukada Koji |
« Je trouve ça vraiment pas mal et habile, il fonctionne mieux que le second volet. »
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« Fukada applique avec sagacité sa recette singulière : rendre exsangue un genre et en sourdre les vitalités secrètes. Ce premier volet laisse un peu sur sa faim et promet un second volume plus épanouissant. »
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« L'accumulation trop rapprochée de péripéties fait parfois ressentir l'origine télévisuelle malgré la vraie prouesse de montage, mais un diptyque romantique drôle et tragique traversé d'élans absurdes, et profondément touchant. »
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« Des défauts inhérents à un remontage qui alourdissent un peu le rythme. Attendons de voir le 2nd volet. »
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Le Roi cerf (en salles le 04/05/2022)
Ando Masashi, Miyaji Masayuki |
« De l'heroic fantasy à la japonaise qui se regarde sans rien réinventer. »
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Hit The Road (en salles le 27/04/2022)
Panah Panahi |
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« Un véritable joyau d’auteur et un film populaire pour sa faculté simple et étonnante à parler de choses universelles sans le faste desséché qui menace – parfois – les grands gestes du cinéma iranien. »
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Toute une nuit sans savoir (en salles le 13/04/2022)
Payal Kapadia |
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« Entre Weerasethakul et les ciné-tracts, une évocation puissante et sensible des mouvements de contestations étudiantes de 2015 contre le gouvernement fasciste de Narendra Modi et ses violences politiques, religieuses et castistes. »
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Contes du hasard et autres fantaisies (en salles le 06/04/2022)
Hamaguchi Hamaguchi |
« Comment c'est possible de transmettre autant d'érotisme et de passion avec si peu ? »
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« À chaque œuvre, Hamaguchi creuse davantage sa réflexion sur l'humain et le langage avec autant de virtuosité que de sensibilité . C'est passionnant. »
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« Diffracté, le cinéma de Hamaguchi se tend entre Rohmer, Hong Sang-soo et ses expériences narratives initiées depuis Senses. Varié (ou inégal, c'est selon), Hamaguchi entérine sa place singulière dans le cinéma japonais contemporain ! »
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« Hamaguchi à son zénith Rohmerien. »
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« Un 3e segment qui aurait mérité un film à lui tout seul et permet au spectateur de se sortir un peu de cette langueur. »
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« Jeux de l’amour et du hasard par Hamaguchi qui rate de peu le sans-faute à cause d’un deuxième segment plus anecdotique, mais se rattrape avec un troisième qui par sa richesse narrative et émotionnelle aurait mérité un film entier. »
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« Une extraordinaire 3e partie, qui est peut-être ce qu'Hamaguchi a signé de mieux, introduite par deux segments plus mineurs. »
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Aristocrats (en salles le 30/03/2020)
Sode Yukiko |
« Récit intéressant, mais le film est quand même bien faiblard. »
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« Le film martèle son propos au delà du raisonnable tout en restant hélas reste bien flou sur ce qu'il veut vraiment traiter. Pas désagréable mais plutôt léthargique. »
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« Sujet et angle intéressants ainsi qu'une interprétation au diapason, mais traitement et mise en scènes trop conventionnels qui tire l'ensemble en longueur. »
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« Un sujet en or et incisif, plombé par une mise en scène un peu trop sage et inégale, mais dont émerge parfois de vrais moments d’émotion.
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« Un sujet sororal développé avec délicatesse et pugnacité à la fois, dans une mise en scène légère. »
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Jujutsu Kaisen 0 (en salles le 16/03/2022)
Park Sung-ho |
« Le film porte bien son nom. »
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« Même la technique made in Mappa n’arrive pas à rattraper un épisode prequel inutile, vide, fourré de fan service et aux enjeux inexistants. »
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The Housewife (en salles le 09/03/2022)
Mishima Yukiko |
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« Vision à la fois sensible et caustique de la condition de l'épouse japonaise portée par un beau casting. »
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« Les dialogues autour du sujet de la phallocratie se révèlent trop laconiques pour paraitre convaincants. S'ajoute une réalisation peu affirmée et mal habile. »
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Moneyboys (en salles le 16/03/2022)
C.B. Yi |
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« Malgré de nombreux défauts, il se dégage de ce premier long un souffle qui nous emporte dans un récit aussi cruel que sensible. Le plan final tourne encore, bien après le générique. »
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« Très intéressante plongée dans la prostitution masculine taïwanaise et des maux intimes de ses acteurs, malgré quelques longueurs. »
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« Une scène de dialogues fulgurante, un plan final mémorable, pour une galerie de personnages source d'une forte empathie. »
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White Snake (en salles le 09/02/2022)
Wong Amp, Zhoa Ji |
« Vu et haï à Annecy avec Elvire à l'époque de l'ancien monde, ce film me donne envie de mourir. »
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« Vu avec Renaud à Annecy, aucun intérêt. Et c'est assez moche. »
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« Un wu xia animé assez joli, avec quelques plans étonnants, un scénario classique adapté à un jeune public parfois brouillon mais porteurs de sous-textes intéressants. »
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Introduction (en salles le 02/02/2022)
Hong Sang-soo |
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« Du HSS. »
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« Hong Sang-soo poursuit l'épure apaisée de son cinéma dans un geste de dénuement bouleversant. »
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Belle (en salles le 29/12/2021)
Hosoda Mamoru |
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« Hosoda embrasse une foule d'esthétique dans l'animation pour toucher au plus près l'émotion. Grande œuvre sur le metaverse, Belle offre aussi un conte hautement moral et social sur l'acceptation et la faculté en chacune et chacun à cultiver la beauté des autres. »
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« Plusieurs axes (le conte, la chronique sociale, le récit adolescent) qui ont parfois du mal à mêler harmonieusement mais la beauté formelle et le final chargé d'émotion parviennent en définitive à nous cueillir. »
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« Hosoda ne se plantera jamais totalement mais on sort frustré de ce film qui court trop de lièvres à la fois, en mettant en scène un univers virtuel un poil fade. Dommage. »
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« La thématique "La Belle et la Bête" presque superflue gâche un tout petit peu l’ensemble, mais c’est peu de chose face au tourbillon visuel, musical et émotionnel qu’offre Hosoda. »
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« Un sujet ô combien intéressant pour une exécution molle. »
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« De belles trouvailles graphiques, esthétiques et narratives au service d'un récit convenu, où l'on peine à trouver un semblant de point de vue et d'aspérité sur ce qu'il décrit. On a connu Hosoda plus impliqué, engagé ou personnel : c'est la première fois que sa virtuosité formelle semble n'avoir rien à nous dire. »
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Goodbye Mr. Wong (en salles le 29/12/2022)
Luang Kiyé-Simon |
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« Les liens qui unissent les personnages se lient et se délient d'une belle manière. »
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The Cloud In Her Room (en salles le 22/12/2022)
Zheng Lu Xinyuan |
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« Fusion entre Godard et Bi Gan, le film de Xinyuan Zheng Lu nous fait voyager dans les rêves d'une Chine qui se questionne et se cherche. »
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Les Amants sacrifiés (en salles le 08/12/2021)
Kurosawa Kiyoshi |
« Plein de belles choses et d'idées superbes, mais par moments trop déroutant au point de me perdre dans ce que veut réellement raconter le film. »
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« Le début est bancal et la conclusion laborieuse. Néanmoins, il se cache derrière ces Amants Sacrifiés un film bien plus ironique et retors que son vernis de melo hyper classique pourrait suggérer. »
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« Nouveau plongeon romanesque pour Kurosawa avec une passion amoureuse vectrice d'une émancipation ambiguë dans un Japon totalitaire. Passionnant. »
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« De belles choses mais ça ne suffit pas... Peut-être que c'est Hamaguchi le souci, finalement. »
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« La mise en scène ne décolle jamais, et rend impossible l'exécution d'un scénario consistant. C'est peu dire que Kurosawa déçoit. »
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« Très mineur malgré de belles choses, qui donnent l'impression de ne jamais prendre. »
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Le diable n’existe pas (en salles le 01/12/2021)
Mohammad Rasoulof |
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« Rasoulof confronte encore et toujours le système de son pays. Une vibrante réflexion du prix de la résistance et de l'obéissance dans un film aussi engagé qu'humaniste. »
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« En quatre facettes, Rasoulof atteint, depuis l'épineuse question morale de la peine de mort, aux tréfonds de la condition humaine pour mettre en lumière ses troubles, avec douceur, violence, beauté et crudité. »
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« Plusieurs séquences terrassantes, un plaidoyer pour plus d'humanisme et in fine, plus de démocratie. »
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Memoria (en salles le 17/11/2021)
Apichatpong Weerasethakul |
« Il y a ceux qui font semblant de faire du cinéma, et il y a le cinéma. »
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« Sublime méditation sur notre rapport au monde et à ce qui nous entoure. Et si on confiait les manettes de l'humanité à Apichatpong Weerasethakul ? »
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« En s'associant à Swinton, Weerasethakul n'évite pas tout à fait le devenir "world cinema" de son esthétique contemplative. Si sa relecture du Vaudou de Tourneur offre une trouée sensorielle en cinéphilie, le film dégage surtout une impression d'étiolement. »
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« Nuances humanistes infinies, l'art du dialogue et des silences n'a jamais été aussi profond. »
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« Apichatpong Weerasethakul déroute en restant en périphérie de la jungle et ouvre une nouveau chapitre de son cinéma, peut-être du cinéma. »
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The Book Of Fish (FFCP 2021)
Lee Joon-ik |
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« Une réflexion sur la fonction du savoir qui surprend par son ampleur et son audace. Belle surprise. »
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Hostage: Missing Celebrity (FFCP 2021)
Pil Kam-sung |
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« Fun et émotions fortes sont au rendez-vous de ce thriller très réussi qui joue avec l'acteur et son image. On le redit, Hwang Jung min est grand ! »
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« Un premier film réussi, même si le souvenir ne reste pas impérissable. »
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Our Midnight (FFCP 2021)
Lim Jung-eun |
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« Quelques jolies idées hélas desservies par une mise en scène trop précieuse et une écriture trop fragile. »
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« Séoul nocturne magnifiquement filmée mais malheureusement au service d'un récit trop chichiteux et superficiel où la proposition façon Linklater en Corée ne fonctionne pas. »
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