Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Les Sorcières de l'Orient (en salles le 28/07/2021)
Julien Faraut
« Les effets de forme prennent trop souvent le pas sur le fond dans un documentaire au sujet pourtant formidable. On se laisse néanmoins emporter dans la dernière partie, donnant à voir la finale des JO tant attendue et laissant (enfin) l'archive parler d'elle-même. »
« Un documentaire capturant la nature intime et iconique d'un groupe de sportives légendaires dans un écrin stylisé et séduisant. »
« Une exemplaire utilisation des images d'archives. »
True Mothers (en salles le 28/07/2021)
Kawase Naomi
« Peut-être le meilleur film de Kawase ? Pleinement assumé dans le mélo, la mise en scène subtile colore le pseudo naturalisme d'une utilisation magnifique du son (le vent, les vagues) et de la lumière pour narrer la pauvre vie d'une jeune fille devenue mère trop tôt. »
« La première partie, centrée sur le couple de parents adoptifs, est très belle. Le reste est nettement moins enthousiasmant, enchaînant les clichés dans un mélo qui serait bien plus digeste s'il était pleinement assumé. »
« Kawase explore les zones labiles de ce qui fonde une famille dans le Japon d'aujourd'hui. Autour de l'adoption, ce récit qui bondit d'une temporalité à l'autre partage en douceur des vagues d'émotion à fleur de peau »
« La lumière inonde ce dernier film de Kawase Naomi, son cinéma n'a jamais été aussi beau et sensoriel. »
« Une réussite modeste dans la veine la plus narrative du cinéma de Kawase. »
Vive l'amour (en salles 28/07/2021)
Tsai Ming-liang
« Une magnifique étude de la solitude urbaine, pouvant mêler étrangeté, mélancolie et humour dans un même plan. »
« Cette danse désœuvrée aux accents antonioniens séduit dans les premières minutes par son ascétisme raffiné. Avant de finir par tourner en rond, sans le charme vivant de "The Hole". »
« Le plan final est le plus beau du monde. »
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle (en salles le 21/07/2021
Arthur Harari
« Et c'est le OZON QUI EST EN COMPÉTITION À CANNES ET PAS ÇA ?? »
« Sur une histoire folle, Harari tire un récit à l'ampleur passionnante, qui bouleverse et reste en mémoire bien après le générique de fin. »
« Moins romanesque et bariolé que le "Anatahan" de von Sternberg mais d'un ampleur, intensité et ambition captivante pour cette histoire vraie d'isolement et d'endoctrinement maladif. »
« Un voyage hypnotique et passionnant au cœur de l’aveuglement d’un soldat, odyssée du dévouement aveugle injustement repartie bredouille de Cannes. »
« D'un fait historique facilement utilisable de manière clichée, cette production française s'attache à décrire les mécanismes de l'endoctrinement, avec un brin d'austérité picturale. »
« Le film de jungle de l'année n'est certainement pas Jungle Cruise ! »
In The Mood For Love (en salles le 21/07/2021)
Wong Kar-wai
« Comment est-ce permis de faire un film aussi beau, où tout est raconté dans les ellipses et les hors champ ? Inégalable. »
« Une splendeur bouleversante et sensuelle avec des comédiens et un réalisateur au sommet de leur art. »
« Un des plus beaux films du monde, il nous plonge dans une telle hypnose qu'on a le sentiment de sentir les parfums des rues et le frisson des désirs brimés. Wong sublime ce qui pourrait être de la cosmétique par un montage qui traduit les trouées amoureuses. »
« L’émotion est toujours intacte, la grâce du film, porté par le couple Cheung/ Leung, est d’une infinie beauté. »
« En 4K ou en VHS, toujours aussi sublime. »
Josée, le tigre et les poissons (en salles le 16/06/2021)
Tamura Kotaro
« C'est mignon. »
La Mère (en salles le 09/06/2021)
Naruse Mikio
Un printemps à Hong-Kong (en salles le 09/06/2021)
Ray Yeung
« Une romance gay entre seniors à l'approche feutrée, sensible et délicate. »
Balloon (en salles le 26/05/2021)
Pema Tseden
« Je pense manquer de contexte culturel pour pleinement apprécier le film, mais c'est tout de même plutôt intéressant. »
« Formaliste achevé et disciple de Kiarostami, Tseden signe, avec des pointes d'humour, une fable sur l'aliénation sexuelle d'une femme corsetée par les traditions culturelles. »
« Moins contemplatif que ses prédécesseurs, Balloon gagne en profondeur. Pema Tseden manie le mélange des genres avec brio. »
« Pema Tseden s’immisce dans le sillon laissé par l'industrie cinématographique chinoise pour dresser le plus beau des portraits du Tibet, après Tharlo et Jinpa. »
« Balloon confirme la place de Pema Tseden comme grand cinéaste.  »
Hospitalité (en salles le 26/05/2021)
Fukada Koji
« A mi-chemin entre Mother! d'Aronofsky et Parasite, il vaut mieux être à l'aise avec les conventions sociétales et intimes nippones pour apprécier ce film mordant au possible. »
« Une sorte de "Parasite" au Japon en plus ambigu et schématique, qui exploite avec génie toutes les petites failles intimes et sociétales nippones. »
« Fukada met les contradictions de ses protagonistes en avant, avec une humour mordant. Le portrait au vitriol de la société japonaise n'en reste pas moins "bienveillant" et se termine sur une note ambiguë mais sage. »
« Moins virtuose qu'Harmonium, Hospitalité (2010) prépare quand même le terrain pour le film de 2016 de manière déjà très aboutie. »
Demon Slayer - Kimetsu No Yaiba - le film : la train de l'infini (en salles le 19/05/2021)
Sotozaki Haruo
« Tout aussi cliché et attendu que la saison 1 du shonen, mais extrêmement réjouissant du fait de son personnage principal édifiant et de ses combats du feu de dieu. Film parfait pour le retour en salles. »
« Un superbe épisode offert sur grand écran qui offrira aux fans deux heures de pur plaisir, entre action, humour et émotion. »
On-Gaku : notre Rock ! (en salles le 19/05/2021)
Iwaisawa Kenji
« Le rythme absurde et la sincérité de cette petite pépite de rock font son charme. »
« Charmant et décalé ode au rock comme trompeur d'ennui, ouverture aux autres et élixir à la timidité »
« Joli film indé, qui se démarque des productions nippones et mérite donc toute notre attention ! »
« Un film d'animation japonaise alternatif, qui fait le plus grand bien. »
« Sur l'affiche, il y a Cinématraque qui parle d'"une pépite" et East Asia d'"Une ode à la beauté des choses simples". Des gens de confiance, on vous dit !   »
Violet Evergarden - Le film (en salles le 19/05/2021)
Ishidate Taichi
« Une conclusion dans la lignée de la série : ultra-sentimentale, et extrêmement juste sur la douceur d'un passage de relais. »
« Une magnifique conclusion à l'histoire en forme de mélo flamboyant et formellement somptueux, bien plus réussi et accessible que le premier film. »
Peninsula (en salles le 21/10/2020)
Yeong Sang-ho
« Ok, c'est pas King of Pigs, Seoul Station ou Train to Busan... Mais ça reste franchement bien branlé et nettement au dessus de la masse dans sa dramaturgie, l'utilisation des set pieces et dans la cohérence de l'univers dépeint. »
« L'action est efficace mais à force de vouloir plaire à tout le monde ( le marché US en premier) Yeon Sang-ho sacrifie ses personnages et une dramaturgie pourtant prometteuse. »
« La noirceur d'antan ressurgit par intermittence, tout comme le propos social virulent, mais noyé dans un blockbuster efficace et décomplexé malgré quelques effets numériques limites. Le cinéaste reste à suivre même dans la commande. »
« Loin de la purge attendue, Peninsula reste divertissant même si parfois un peu mou du genou. »
« Une suite bancale qui ne tient jamais vraiment totalement ses promesses, handicapée par des sfx honteux et un manque cruel d’enjeux, même si quelques bonne idées surnagent. »
A Dark, Dark Man (en salles le 14/10/2020)
Adilkhan Yerzhanov
« Quand le polar sombre réussit à faire rire de son cynisme, c'est soit qu'il est ridicule, soit que le monde l'est. On sait tous aujourd'hui que c'est le monde le plus ridicule... »
« Une plongée dans un monde violent et corrompu qui a l'intelligence de laisser de la place à des magnifiques percées d'humour noir et de poésie. »
« Désolation et corruption au programme d'un polar austère mais aux saisissants sursauts de violence et d'humour noir. »
« Film étonnant que ce Dark, Dark Man, polar à la fois planant et drôle à la manière des frères Coen. »
« Un polar du fond des steppes qui marie magistralement critique sociale et drame humain avec une pincée d’humour très noir et de non-sens. Le Cinéma kazakh est plus vivant que jamais et en grande forme. »
Lupin III : The First (en salles le 07/10/2020)
Yamazaki Takashi
« Il y a encore des Blockbusters dans nos cinémas, monsieur Frodon, et il faut se battre pour cela... »
« Lupin III the first : Malgré un scénario convenu une aventure enlevée et un lifting numérique réussi pour le personnage culte. »
« Une fois passée la crainte des CGI, on est convaincu par le rythme du film, et un peu moins par son scénario. »
La Femme qui s'est enfuie (en salles le 30/09/2020)
Hong Sang-soo
« Hong Sang-soo écarte les hommes de la conversation, le temps d'une revigorante parenthèse. C'est âpre, drôle, parfois un peu confus et souvent très émouvant. A l'image de ses héroïnes, l'incontournable Kim Min-hee en tête. »
« La petite musique de Hong Sang Soo se fait ennuyeuse dans ce récit répétitif qui ne suscite ni mystère, ni intérêt, ni attachement particulier pour son héroïne. »
« On retrouve un HSS un peu vieillissant. Son univers semble apaisé mais on s'ennuie un peu en tant que spectateur. Que le soju revienne ! »
« Beau et apaisé, le cinéma de Hong Sang-soo poursuit l'élégante épure formelle de son dispositif, plus retors qu'il n'y paraît.    »
Microhabitat (en vidéo le 30/07/2020)
Jeon Go-woon
« Un premier long-métrage bouleversant qui épingle la société contemporaine avec une douce violence sans jamais céder au pathos ou à la démonstration. »
« Une magnifique errance autour de jeunes adultes coréens sans repères, où les plus apaisés et bienveillants ne sont pas les plus nantis. Mention particulière à la magnifique interprète principale, toute en empathie. »
« Un 1er film qui secoue le spectateur tant par sa maîtrise formelle que par les tons utilisés (on passe du rire à la mélancolie). Miso, le personnage principal, est une femme forte qui suit son chemin malgré le regard critiques de ses congénères, contre vents et marées. Réalisatrice à suivre de très près. »
« Une très belle œuvre sur la jeunesse coréenne désœuvrée. »
« Un petit film jarmushien qui arrive à bien saisir l'air du temps. »
#alive (disponible sur Netflix le 08/09/2020)
Cho Il-hyeong
« #Alive se regarde même s'il n'apporte pas grand chose au genre. Pourtant la dimension isolement de la jeunesse coréenne croisée avec la quarantaine forcée annonçait de belles choses. »
« On ne passe pas un mauvais moment mais rien ne se détache du film, si ce n'est la bêtise des personnages. »
« Une énième variation de l’invasion morte-vivante coréenne qui n’apporte rien au genre. Quelques bonnes idées surnagent dans une série B qui avait pourtant, avec la jeunesse sur-connectée, un sujet en or. »
Yuki, le secret de la montagne magique (en salles le 09/09/2020)
Imai Tadashi
« Fable épique, candide et onirique à l'imagerie féodale envoutante qui anticipe le souffle épique et la veine féministe des futurs sommets de Ghibli. »
« Une jolie surprise qu'on aurait été triste de ne pas découvrir. Un pan du cinéma d'animation inconnu et qui mérite d'être montré à tous. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Les Sorcières de l'Orient (en salles le 28/07/2021)
Julien Faraut
« Les effets de forme prennent trop souvent le pas sur le fond dans un documentaire au sujet pourtant formidable. On se laisse néanmoins emporter dans la dernière partie, donnant à voir la finale des JO tant attendue et laissant (enfin) l'archive parler d'elle-même. »
« Un documentaire capturant la nature intime et iconique d'un groupe de sportives légendaires dans un écrin stylisé et séduisant. »
« Une exemplaire utilisation des images d'archives. »
True Mothers (en salles le 28/07/2021)
Kawase Naomi
« Peut-être le meilleur film de Kawase ? Pleinement assumé dans le mélo, la mise en scène subtile colore le pseudo naturalisme d'une utilisation magnifique du son (le vent, les vagues) et de la lumière pour narrer la pauvre vie d'une jeune fille devenue mère trop tôt. »
« La première partie, centrée sur le couple de parents adoptifs, est très belle. Le reste est nettement moins enthousiasmant, enchaînant les clichés dans un mélo qui serait bien plus digeste s'il était pleinement assumé. »
« Kawase explore les zones labiles de ce qui fonde une famille dans le Japon d'aujourd'hui. Autour de l'adoption, ce récit qui bondit d'une temporalité à l'autre partage en douceur des vagues d'émotion à fleur de peau »
« La lumière inonde ce dernier film de Kawase Naomi, son cinéma n'a jamais été aussi beau et sensoriel. »
« Une réussite modeste dans la veine la plus narrative du cinéma de Kawase. »
Vive l'amour (en salles 28/07/2021)
Tsai Ming-liang
« Une magnifique étude de la solitude urbaine, pouvant mêler étrangeté, mélancolie et humour dans un même plan. »
« Cette danse désœuvrée aux accents antonioniens séduit dans les premières minutes par son ascétisme raffiné. Avant de finir par tourner en rond, sans le charme vivant de "The Hole". »
« Le plan final est le plus beau du monde. »
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle (en salles le 21/07/2021
Arthur Harari
« Et c'est le OZON QUI EST EN COMPÉTITION À CANNES ET PAS ÇA ?? »
« Sur une histoire folle, Harari tire un récit à l'ampleur passionnante, qui bouleverse et reste en mémoire bien après le générique de fin. »
« Moins romanesque et bariolé que le "Anatahan" de von Sternberg mais d'un ampleur, intensité et ambition captivante pour cette histoire vraie d'isolement et d'endoctrinement maladif. »
« Un voyage hypnotique et passionnant au cœur de l’aveuglement d’un soldat, odyssée du dévouement aveugle injustement repartie bredouille de Cannes. »
« D'un fait historique facilement utilisable de manière clichée, cette production française s'attache à décrire les mécanismes de l'endoctrinement, avec un brin d'austérité picturale. »
« Le film de jungle de l'année n'est certainement pas Jungle Cruise ! »
In The Mood For Love (en salles le 21/07/2021)
Wong Kar-wai
« Comment est-ce permis de faire un film aussi beau, où tout est raconté dans les ellipses et les hors champ ? Inégalable. »
« Une splendeur bouleversante et sensuelle avec des comédiens et un réalisateur au sommet de leur art. »
« Un des plus beaux films du monde, il nous plonge dans une telle hypnose qu'on a le sentiment de sentir les parfums des rues et le frisson des désirs brimés. Wong sublime ce qui pourrait être de la cosmétique par un montage qui traduit les trouées amoureuses. »
« L’émotion est toujours intacte, la grâce du film, porté par le couple Cheung/ Leung, est d’une infinie beauté. »
« En 4K ou en VHS, toujours aussi sublime. »
Josée, le tigre et les poissons (en salles le 16/06/2021)
Tamura Kotaro
« C'est mignon. »
La Mère (en salles le 09/06/2021)
Naruse Mikio
Un printemps à Hong-Kong (en salles le 09/06/2021)
Ray Yeung
« Une romance gay entre seniors à l'approche feutrée, sensible et délicate. »
Balloon (en salles le 26/05/2021)
Pema Tseden
« Je pense manquer de contexte culturel pour pleinement apprécier le film, mais c'est tout de même plutôt intéressant. »
« Formaliste achevé et disciple de Kiarostami, Tseden signe, avec des pointes d'humour, une fable sur l'aliénation sexuelle d'une femme corsetée par les traditions culturelles. »
« Moins contemplatif que ses prédécesseurs, Balloon gagne en profondeur. Pema Tseden manie le mélange des genres avec brio. »
« Pema Tseden s’immisce dans le sillon laissé par l'industrie cinématographique chinoise pour dresser le plus beau des portraits du Tibet, après Tharlo et Jinpa. »
« Balloon confirme la place de Pema Tseden comme grand cinéaste.  »
Hospitalité (en salles le 26/05/2021)
Fukada Koji
« A mi-chemin entre Mother! d'Aronofsky et Parasite, il vaut mieux être à l'aise avec les conventions sociétales et intimes nippones pour apprécier ce film mordant au possible. »
« Une sorte de "Parasite" au Japon en plus ambigu et schématique, qui exploite avec génie toutes les petites failles intimes et sociétales nippones. »
« Fukada met les contradictions de ses protagonistes en avant, avec une humour mordant. Le portrait au vitriol de la société japonaise n'en reste pas moins "bienveillant" et se termine sur une note ambiguë mais sage. »
« Moins virtuose qu'Harmonium, Hospitalité (2010) prépare quand même le terrain pour le film de 2016 de manière déjà très aboutie. »
Demon Slayer - Kimetsu No Yaiba - le film : la train de l'infini (en salles le 19/05/2021)
Sotozaki Haruo
« Tout aussi cliché et attendu que la saison 1 du shonen, mais extrêmement réjouissant du fait de son personnage principal édifiant et de ses combats du feu de dieu. Film parfait pour le retour en salles. »
« Un superbe épisode offert sur grand écran qui offrira aux fans deux heures de pur plaisir, entre action, humour et émotion. »
On-Gaku : notre Rock ! (en salles le 19/05/2021)
Iwaisawa Kenji
« Le rythme absurde et la sincérité de cette petite pépite de rock font son charme. »
« Charmant et décalé ode au rock comme trompeur d'ennui, ouverture aux autres et élixir à la timidité »
« Joli film indé, qui se démarque des productions nippones et mérite donc toute notre attention ! »
« Un film d'animation japonaise alternatif, qui fait le plus grand bien. »
« Sur l'affiche, il y a Cinématraque qui parle d'"une pépite" et East Asia d'"Une ode à la beauté des choses simples". Des gens de confiance, on vous dit !   »
Violet Evergarden - Le film (en salles le 19/05/2021)
Ishidate Taichi
« Une conclusion dans la lignée de la série : ultra-sentimentale, et extrêmement juste sur la douceur d'un passage de relais. »
« Une magnifique conclusion à l'histoire en forme de mélo flamboyant et formellement somptueux, bien plus réussi et accessible que le premier film. »
Peninsula (en salles le 21/10/2020)
Yeong Sang-ho
« Ok, c'est pas King of Pigs, Seoul Station ou Train to Busan... Mais ça reste franchement bien branlé et nettement au dessus de la masse dans sa dramaturgie, l'utilisation des set pieces et dans la cohérence de l'univers dépeint. »
« L'action est efficace mais à force de vouloir plaire à tout le monde ( le marché US en premier) Yeon Sang-ho sacrifie ses personnages et une dramaturgie pourtant prometteuse. »
« La noirceur d'antan ressurgit par intermittence, tout comme le propos social virulent, mais noyé dans un blockbuster efficace et décomplexé malgré quelques effets numériques limites. Le cinéaste reste à suivre même dans la commande. »
« Loin de la purge attendue, Peninsula reste divertissant même si parfois un peu mou du genou. »
« Une suite bancale qui ne tient jamais vraiment totalement ses promesses, handicapée par des sfx honteux et un manque cruel d’enjeux, même si quelques bonne idées surnagent. »
A Dark, Dark Man (en salles le 14/10/2020)
Adilkhan Yerzhanov
« Quand le polar sombre réussit à faire rire de son cynisme, c'est soit qu'il est ridicule, soit que le monde l'est. On sait tous aujourd'hui que c'est le monde le plus ridicule... »
« Une plongée dans un monde violent et corrompu qui a l'intelligence de laisser de la place à des magnifiques percées d'humour noir et de poésie. »
« Désolation et corruption au programme d'un polar austère mais aux saisissants sursauts de violence et d'humour noir. »
« Film étonnant que ce Dark, Dark Man, polar à la fois planant et drôle à la manière des frères Coen. »
« Un polar du fond des steppes qui marie magistralement critique sociale et drame humain avec une pincée d’humour très noir et de non-sens. Le Cinéma kazakh est plus vivant que jamais et en grande forme. »
Lupin III : The First (en salles le 07/10/2020)
Yamazaki Takashi
« Il y a encore des Blockbusters dans nos cinémas, monsieur Frodon, et il faut se battre pour cela... »
« Lupin III the first : Malgré un scénario convenu une aventure enlevée et un lifting numérique réussi pour le personnage culte. »
« Une fois passée la crainte des CGI, on est convaincu par le rythme du film, et un peu moins par son scénario. »
La Femme qui s'est enfuie (en salles le 30/09/2020)
Hong Sang-soo
« Hong Sang-soo écarte les hommes de la conversation, le temps d'une revigorante parenthèse. C'est âpre, drôle, parfois un peu confus et souvent très émouvant. A l'image de ses héroïnes, l'incontournable Kim Min-hee en tête. »
« La petite musique de Hong Sang Soo se fait ennuyeuse dans ce récit répétitif qui ne suscite ni mystère, ni intérêt, ni attachement particulier pour son héroïne. »
« On retrouve un HSS un peu vieillissant. Son univers semble apaisé mais on s'ennuie un peu en tant que spectateur. Que le soju revienne ! »
« Beau et apaisé, le cinéma de Hong Sang-soo poursuit l'élégante épure formelle de son dispositif, plus retors qu'il n'y paraît.    »
Microhabitat (en vidéo le 30/07/2020)
Jeon Go-woon
« Un premier long-métrage bouleversant qui épingle la société contemporaine avec une douce violence sans jamais céder au pathos ou à la démonstration. »
« Une magnifique errance autour de jeunes adultes coréens sans repères, où les plus apaisés et bienveillants ne sont pas les plus nantis. Mention particulière à la magnifique interprète principale, toute en empathie. »
« Un 1er film qui secoue le spectateur tant par sa maîtrise formelle que par les tons utilisés (on passe du rire à la mélancolie). Miso, le personnage principal, est une femme forte qui suit son chemin malgré le regard critiques de ses congénères, contre vents et marées. Réalisatrice à suivre de très près. »
« Une très belle œuvre sur la jeunesse coréenne désœuvrée. »
« Un petit film jarmushien qui arrive à bien saisir l'air du temps. »
#alive (disponible sur Netflix le 08/09/2020)
Cho Il-hyeong
« #Alive se regarde même s'il n'apporte pas grand chose au genre. Pourtant la dimension isolement de la jeunesse coréenne croisée avec la quarantaine forcée annonçait de belles choses. »
« On ne passe pas un mauvais moment mais rien ne se détache du film, si ce n'est la bêtise des personnages. »
« Une énième variation de l’invasion morte-vivante coréenne qui n’apporte rien au genre. Quelques bonnes idées surnagent dans une série B qui avait pourtant, avec la jeunesse sur-connectée, un sujet en or. »
Yuki, le secret de la montagne magique (en salles le 09/09/2020)
Imai Tadashi
« Fable épique, candide et onirique à l'imagerie féodale envoutante qui anticipe le souffle épique et la veine féministe des futurs sommets de Ghibli. »
« Une jolie surprise qu'on aurait été triste de ne pas découvrir. Un pan du cinéma d'animation inconnu et qui mérite d'être montré à tous. »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Tableau des Etoiles

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Les Sorcières de l'Orient (en salles le 28/07/2021)
Julien Faraut
« Les effets de forme prennent trop souvent le pas sur le fond dans un documentaire au sujet pourtant formidable. On se laisse néanmoins emporter dans la dernière partie, donnant à voir la finale des JO tant attendue et laissant (enfin) l'archive parler d'elle-même. »
« Un documentaire capturant la nature intime et iconique d'un groupe de sportives légendaires dans un écrin stylisé et séduisant. »
« Une exemplaire utilisation des images d'archives. »
True Mothers (en salles le 28/07/2021)
Kawase Naomi
« Peut-être le meilleur film de Kawase ? Pleinement assumé dans le mélo, la mise en scène subtile colore le pseudo naturalisme d'une utilisation magnifique du son (le vent, les vagues) et de la lumière pour narrer la pauvre vie d'une jeune fille devenue mère trop tôt. »
« La première partie, centrée sur le couple de parents adoptifs, est très belle. Le reste est nettement moins enthousiasmant, enchaînant les clichés dans un mélo qui serait bien plus digeste s'il était pleinement assumé. »
« Kawase explore les zones labiles de ce qui fonde une famille dans le Japon d'aujourd'hui. Autour de l'adoption, ce récit qui bondit d'une temporalité à l'autre partage en douceur des vagues d'émotion à fleur de peau »
« La lumière inonde ce dernier film de Kawase Naomi, son cinéma n'a jamais été aussi beau et sensoriel. »
« Une réussite modeste dans la veine la plus narrative du cinéma de Kawase. »
Vive l'amour (en salles 28/07/2021)
Tsai Ming-liang
« Une magnifique étude de la solitude urbaine, pouvant mêler étrangeté, mélancolie et humour dans un même plan. »
« Cette danse désœuvrée aux accents antonioniens séduit dans les premières minutes par son ascétisme raffiné. Avant de finir par tourner en rond, sans le charme vivant de "The Hole". »
« Le plan final est le plus beau du monde. »
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle (en salles le 21/07/2021
Arthur Harari
« Et c'est le OZON QUI EST EN COMPÉTITION À CANNES ET PAS ÇA ?? »
« Sur une histoire folle, Harari tire un récit à l'ampleur passionnante, qui bouleverse et reste en mémoire bien après le générique de fin. »
« Moins romanesque et bariolé que le "Anatahan" de von Sternberg mais d'un ampleur, intensité et ambition captivante pour cette histoire vraie d'isolement et d'endoctrinement maladif. »
« Un voyage hypnotique et passionnant au cœur de l’aveuglement d’un soldat, odyssée du dévouement aveugle injustement repartie bredouille de Cannes. »
« D'un fait historique facilement utilisable de manière clichée, cette production française s'attache à décrire les mécanismes de l'endoctrinement, avec un brin d'austérité picturale. »
« Le film de jungle de l'année n'est certainement pas Jungle Cruise ! »
In The Mood For Love (en salles le 21/07/2021)
Wong Kar-wai
« Comment est-ce permis de faire un film aussi beau, où tout est raconté dans les ellipses et les hors champ ? Inégalable. »
« Une splendeur bouleversante et sensuelle avec des comédiens et un réalisateur au sommet de leur art. »
« Un des plus beaux films du monde, il nous plonge dans une telle hypnose qu'on a le sentiment de sentir les parfums des rues et le frisson des désirs brimés. Wong sublime ce qui pourrait être de la cosmétique par un montage qui traduit les trouées amoureuses. »
« L’émotion est toujours intacte, la grâce du film, porté par le couple Cheung/ Leung, est d’une infinie beauté. »
« En 4K ou en VHS, toujours aussi sublime. »
Josée, le tigre et les poissons (en salles le 16/06/2021)
Tamura Kotaro
« C'est mignon. »
La Mère (en salles le 09/06/2021)
Naruse Mikio
Un printemps à Hong-Kong (en salles le 09/06/2021)
Ray Yeung
« Une romance gay entre seniors à l'approche feutrée, sensible et délicate. »
Balloon (en salles le 26/05/2021)
Pema Tseden
« Je pense manquer de contexte culturel pour pleinement apprécier le film, mais c'est tout de même plutôt intéressant. »
« Formaliste achevé et disciple de Kiarostami, Tseden signe, avec des pointes d'humour, une fable sur l'aliénation sexuelle d'une femme corsetée par les traditions culturelles. »
« Moins contemplatif que ses prédécesseurs, Balloon gagne en profondeur. Pema Tseden manie le mélange des genres avec brio. »
« Pema Tseden s’immisce dans le sillon laissé par l'industrie cinématographique chinoise pour dresser le plus beau des portraits du Tibet, après Tharlo et Jinpa. »
« Balloon confirme la place de Pema Tseden comme grand cinéaste.  »
Hospitalité (en salles le 26/05/2021)
Fukada Koji
« A mi-chemin entre Mother! d'Aronofsky et Parasite, il vaut mieux être à l'aise avec les conventions sociétales et intimes nippones pour apprécier ce film mordant au possible. »
« Une sorte de "Parasite" au Japon en plus ambigu et schématique, qui exploite avec génie toutes les petites failles intimes et sociétales nippones. »
« Fukada met les contradictions de ses protagonistes en avant, avec une humour mordant. Le portrait au vitriol de la société japonaise n'en reste pas moins "bienveillant" et se termine sur une note ambiguë mais sage. »
« Moins virtuose qu'Harmonium, Hospitalité (2010) prépare quand même le terrain pour le film de 2016 de manière déjà très aboutie. »
Demon Slayer - Kimetsu No Yaiba - le film : la train de l'infini (en salles le 19/05/2021)
Sotozaki Haruo
« Tout aussi cliché et attendu que la saison 1 du shonen, mais extrêmement réjouissant du fait de son personnage principal édifiant et de ses combats du feu de dieu. Film parfait pour le retour en salles. »
« Un superbe épisode offert sur grand écran qui offrira aux fans deux heures de pur plaisir, entre action, humour et émotion. »
On-Gaku : notre Rock ! (en salles le 19/05/2021)
Iwaisawa Kenji
« Le rythme absurde et la sincérité de cette petite pépite de rock font son charme. »
« Charmant et décalé ode au rock comme trompeur d'ennui, ouverture aux autres et élixir à la timidité »
« Joli film indé, qui se démarque des productions nippones et mérite donc toute notre attention ! »
« Un film d'animation japonaise alternatif, qui fait le plus grand bien. »
« Sur l'affiche, il y a Cinématraque qui parle d'"une pépite" et East Asia d'"Une ode à la beauté des choses simples". Des gens de confiance, on vous dit !   »
Violet Evergarden - Le film (en salles le 19/05/2021)
Ishidate Taichi
« Une conclusion dans la lignée de la série : ultra-sentimentale, et extrêmement juste sur la douceur d'un passage de relais. »
« Une magnifique conclusion à l'histoire en forme de mélo flamboyant et formellement somptueux, bien plus réussi et accessible que le premier film. »
Peninsula (en salles le 21/10/2020)
Yeong Sang-ho
« Ok, c'est pas King of Pigs, Seoul Station ou Train to Busan... Mais ça reste franchement bien branlé et nettement au dessus de la masse dans sa dramaturgie, l'utilisation des set pieces et dans la cohérence de l'univers dépeint. »
« L'action est efficace mais à force de vouloir plaire à tout le monde ( le marché US en premier) Yeon Sang-ho sacrifie ses personnages et une dramaturgie pourtant prometteuse. »
« La noirceur d'antan ressurgit par intermittence, tout comme le propos social virulent, mais noyé dans un blockbuster efficace et décomplexé malgré quelques effets numériques limites. Le cinéaste reste à suivre même dans la commande. »
« Loin de la purge attendue, Peninsula reste divertissant même si parfois un peu mou du genou. »
« Une suite bancale qui ne tient jamais vraiment totalement ses promesses, handicapée par des sfx honteux et un manque cruel d’enjeux, même si quelques bonne idées surnagent. »
A Dark, Dark Man (en salles le 14/10/2020)
Adilkhan Yerzhanov
« Quand le polar sombre réussit à faire rire de son cynisme, c'est soit qu'il est ridicule, soit que le monde l'est. On sait tous aujourd'hui que c'est le monde le plus ridicule... »
« Une plongée dans un monde violent et corrompu qui a l'intelligence de laisser de la place à des magnifiques percées d'humour noir et de poésie. »
« Désolation et corruption au programme d'un polar austère mais aux saisissants sursauts de violence et d'humour noir. »
« Film étonnant que ce Dark, Dark Man, polar à la fois planant et drôle à la manière des frères Coen. »
« Un polar du fond des steppes qui marie magistralement critique sociale et drame humain avec une pincée d’humour très noir et de non-sens. Le Cinéma kazakh est plus vivant que jamais et en grande forme. »
Lupin III : The First (en salles le 07/10/2020)
Yamazaki Takashi
« Il y a encore des Blockbusters dans nos cinémas, monsieur Frodon, et il faut se battre pour cela... »
« Lupin III the first : Malgré un scénario convenu une aventure enlevée et un lifting numérique réussi pour le personnage culte. »
« Une fois passée la crainte des CGI, on est convaincu par le rythme du film, et un peu moins par son scénario. »
La Femme qui s'est enfuie (en salles le 30/09/2020)
Hong Sang-soo
« Hong Sang-soo écarte les hommes de la conversation, le temps d'une revigorante parenthèse. C'est âpre, drôle, parfois un peu confus et souvent très émouvant. A l'image de ses héroïnes, l'incontournable Kim Min-hee en tête. »
« La petite musique de Hong Sang Soo se fait ennuyeuse dans ce récit répétitif qui ne suscite ni mystère, ni intérêt, ni attachement particulier pour son héroïne. »
« On retrouve un HSS un peu vieillissant. Son univers semble apaisé mais on s'ennuie un peu en tant que spectateur. Que le soju revienne ! »
« Beau et apaisé, le cinéma de Hong Sang-soo poursuit l'élégante épure formelle de son dispositif, plus retors qu'il n'y paraît.    »
Microhabitat (en vidéo le 30/07/2020)
Jeon Go-woon
« Un premier long-métrage bouleversant qui épingle la société contemporaine avec une douce violence sans jamais céder au pathos ou à la démonstration. »
« Une magnifique errance autour de jeunes adultes coréens sans repères, où les plus apaisés et bienveillants ne sont pas les plus nantis. Mention particulière à la magnifique interprète principale, toute en empathie. »
« Un 1er film qui secoue le spectateur tant par sa maîtrise formelle que par les tons utilisés (on passe du rire à la mélancolie). Miso, le personnage principal, est une femme forte qui suit son chemin malgré le regard critiques de ses congénères, contre vents et marées. Réalisatrice à suivre de très près. »
« Une très belle œuvre sur la jeunesse coréenne désœuvrée. »
« Un petit film jarmushien qui arrive à bien saisir l'air du temps. »
#alive (disponible sur Netflix le 08/09/2020)
Cho Il-hyeong
« #Alive se regarde même s'il n'apporte pas grand chose au genre. Pourtant la dimension isolement de la jeunesse coréenne croisée avec la quarantaine forcée annonçait de belles choses. »
« On ne passe pas un mauvais moment mais rien ne se détache du film, si ce n'est la bêtise des personnages. »
« Une énième variation de l’invasion morte-vivante coréenne qui n’apporte rien au genre. Quelques bonnes idées surnagent dans une série B qui avait pourtant, avec la jeunesse sur-connectée, un sujet en or. »
Yuki, le secret de la montagne magique (en salles le 09/09/2020)
Imai Tadashi
« Fable épique, candide et onirique à l'imagerie féodale envoutante qui anticipe le souffle épique et la veine féministe des futurs sommets de Ghibli. »
« Une jolie surprise qu'on aurait été triste de ne pas découvrir. Un pan du cinéma d'animation inconnu et qui mérite d'être montré à tous. »
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  • : mauvais
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  • : bon
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  • : excellent
  • : chef-d'Oeuvre

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