Cette semaine dans le box-office, nous évoquerons les succès en Corée du Sud, du 19 au 26 avril 2017.
Après sa découverte à Cannes, Après la tempête, la nouvelle pépite de Kore-eda Hirokazu arrive enfin dans les salles française ce mercredi 26 avril. L'occasion de revenir sur une oeuvre lumineuse et profonde et de s'entretenir avec son réalisateur. Texte de Elvire Rémand. Interview de Victor Lopez.
Stephen Chow est un cinéaste à part dans nos contrées. Découvert en grandes pompes grâce à sa comédie footbalistique Shaolin Soccer (2001 - 660 000 entrées salles), succès qui en entraîna logiquement une poignée d’autres, plus modestes, avec les exploitations successives de Crazy Kung-fu et CJ7. On attendait donc avec enthousiasme cet effet de rebond qui aurait dû garnir les rayonnages de nos magasins culturels des nombreux inédits du bonhomme. A de rares exceptions près (un coffret HK et Bons baisers de Pékin), sa filmographie demeure malheureusement quasi inconnue chez nous. La faute incombant en partie à ces vauriens de Weinstein qui, non contents de charcuter les films qu’ils exploitent, s’étaient octroyés au passage les droits à l’international de classique tels que King of Comedy et God Of Cookery dans le but d’en réaliser des remakes US.
Vous souhaitez visionner d'excellents films qui ne sont jamais sortis en salles ? Outbuster est la solution ! Et cette semaine, le site de VoD vous offre le parfait poisson d'avril avec la mise en ligne de Dead Sushi, chef-d'oeuvre surréaliste de Iguchi Noboru ! L'occasion idéale de revenir sur le label qui l'a engendré et l'esprit l’esprit Sushi Typhoon ! Au programme : Balles puantes et poiscaille vorace à travers l'évocation des 5 dernières productions purement jouissives du label : Dead Sushi, Deadball, Samurai Princess, Tomie: Unlimited et Zombie Ass.
Au temps du règne des super-héros sur les grands écrans, deux royaumes disposaient des licences les plus lucratives et se disputaient sans pitié les parts de marché. Ne restaient pour les autres que de miettes. Dreamworks, le studio de Steven Spielberg, voyant que tous les champions américains étaient déjà sous contrat, se tourna vers le Japon, pays qui détient une richesse considérable de joyaux de la bande-dessinée que l'on prénomme manga. L'un des plus réputés, connu autrefois une certaine renommée sur les terres de L'oncle Sam, sous sa forme animée. Un film d'action cyber-punk aux forts accents philosophiques qui inspira, il y a vingt ans déjà, la célèbre trilogie matrixienne. Cette œuvre visionnaire adoubée par le grand James Cameron sort cette semaine dans les salles de cinéma sous la forme d'un blockbuster yankee. Nous avons pu juger de la greffe de ce classique de la SF dans sa nouvelle enveloppe. Voici donc les résultats de ce crash-test.
Alors que What A Wonderful Family! signait une rare incursion de Yamada Yoji dans la comédie, il semblerait que le réalisateur nippon y ait prit goût puisqu’une suite se révèle en bande-annonce.