East Asia a un an et il est grand temps pour ses rédacteurs de se dévoiler un peu plus ! Chaque semaine jusqu'à la fin de l'année, les mystérieuses plumes du site répondent à quatre questions, qui vous permettront de mieux les connaitre : Quelle est votre fonction au sein d'East Asia ? East Asia, c'est quoi pour vous ? 3 films cultes pour vous ? 3 textes représentatifs de ce que vous avez écrit pour le site ? Aujourd'hui, c'est Victor Lopez qui s'y colle !
La sortie d'un coffret Stanley Kwan en France ravira autant qu'elle étonnera. Le réalisateur auteuriste de Hong Kong n'a en effet jamais rencontré le succès, autant critique que public dans notre beau pays où on lui préfère encore l'indétrônable Wong Kar Wai. Un peu comme si le cinéma indépendant de Hong Kong ne pouvait avoir plus d'un représentant chez nous. On avait en effet pu voir il y a quelques mois la sortie furtive de Final Victory de Patrick Tam, dont le nom du réalisateur était mis autant en avant que celui de son scénariste (WKW donc !). Et la comparaison avec le metteur en scène de Chungking Express n'est pas anodine. Issus de la même génération, Kwan commence la mise en scène en 1985 avec Women, succédant à la nouvelle vague locale apparue à la fin des années 70. Ils partagent également un goût prononcé pour une mise en scène maniérée et des personnages féminins. C'est donc dans l'univers particulier de ce réalisateur que le coffret édité par HK vidéo nous permet de plonger, au travers de trois films importants de sa filmographie : Love Unto Waste (1986), Rouge (1988) et Center Stage (1992).
Pourquoi Fumito Ueda ? Eh bien parce qu'au moment où vous lirez ces lignes, l'attente jusqu'à la sortie de Ico & Shadow of the Colossus Classics HD se comptera en heures, et que ces deux chefs d'oeuvres absolus méritent bien un peu de notre attention à tous. Ne vous inquiétez pas, ça ne sera pas long, la carrière de l'homme est plus brève que l'espérance de vie d'un goomba (mais aussi bien plus palpitante). Par Tony F.
Une anecdote symbolique pour commencer. Adieu ma concubine a reçu la Palme d'or au festival de Cannes de 1993 ; or il en demeure à ce jour l'unique lauréat d’origine chinoise. Une récompense amplement méritée : presque vingt ans après sa sortie, ce film spectaculaire et tragique demeure l’œuvre-maîtresse du réalisateur Chen Kaige (L’empereur et l’assassin, L’Enfant au violon…). Admirablement servi par ses interprètes principaux – Gong Li (Epouses et concubines...) et Leslie Cheung (Happy Together...) – Adieu ma concubine n’a pas fini d’alimenter notre fascination pour tout un pan de la culture chinoise, sa somptuosité, sa cruauté glaçante et raffinée : une alliance de beauté et d’atrocité qui s'avère particulièrement sensible dans les productions de l’opéra de Pékin, genre musical à part entière et sommet d'artificialité, de stylisation, où peuvent se refléter, sur fond implacable de déterminisme socio-historique, les drames humains les plus intimes. Ce troublant jeu de miroirs entre bouleversements collectifs et tragédies individuelles constitue le motif central d’Adieu ma concubine. Et contribue à en faire résolument un incontournable du cinéma, asiatique ou non. Bonne nouvelle : une version restaurée sort en DVD et Blu-ray le 13 septembre 2011. Une édition qui, sans être absolument parfaite, est à la hauteur des attentes.
L’adaptation live de l’œuvre d’Oku Hiroya, manga fantastico-érotique ultra violent, vient de débarquer en DVD et Blu-Ray chez Wild Side le 7 septembre. La bonne nouvelle, c’est que l’éditeur qui a acheté les droits d’exploitation des deux films au marché Cannois 2010, a également prévu une date de sortie pour le second film, qui devrait […]
Strong World, est le 10ème film réalisé à partir du manga One Piece d’Oda Eiichiro. Le manga, encore en cours, continue de battre record sur record en termes de tirages et de ventes et la série a, il y a peu, fêté en grande pompe les 200 millions de volumes vendus ; la célébration de l’événement a traversé les différents magazines de l’éditeur Shueisha et a été relayée par d’imposants affichages dans le métro de Tokyo. Par Aurélien Pigeat.