Pendant que certaines consoles meurent dans l’indifférence, certains jeux mythiques renaissent… L’actu de la semaine JV, dans Insert Coin. Par Tony F.
Une des surprises des sélections de Cannes 2010 fut le retour en force de l’Asie. Deux films coréens en compétition (The Housemaid et Poetry), de belles résurrections (Kitano avec Outrage , Nakata avec Chatroom ), des valeurs sûres (Jia Zhang-ke avec le très beau I wish I knew), un prix pour le Vietnamien Phan Dang Di à la semaine de la critique (celui SACD) : on se croyait presque revenu au début des années 2000. D’autant plus que le marché du film regorgeait de mangas live, de films de Muy Thaï, de monstres coréens, de comédies intraduisibles ou de fantômes aux cheveux sales. Mais surtout, les deux sélections officielles, la Compétition et Un Certain regard, ont récompensé des œuvres asiatiques. Le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul nous livrait avec Oncle Boonmee le plus beau film de la compétition officielle et sa récompense était certainement la palme la plus audacieuse et justifiée depuis des années, tant elle proposait un voyage purement cinématographique et réveillait le pouvoir d’émerveillement du septième art. De l’autre côté, Un Certain regard était certainement la meilleure sélection de 2010, réunissant les réussites des cinéastes les plus importants (Godard, Oliveira, Jia Zhang-ke, Nakata…). En donnant son prix à Hong Sang-soo pour le jubilatoire Ha Ha Ha, c’était aussi un geste cinématographiquement fort qu’avait fait le jury, signalant encore le grand retour de l’Asie à travers des œuvres importantes (mais marginales dans leur pays). Par Victor Lopez.
Le polar hongkongais se montre décidément en petite forme depuis quelques années. Retombé en désuétude après un nouveau souffle lancé par des films comme Infernal Affairs et la vague de films Milky Way (qui ont largement contribué à redonner un certain engouement pour ce type de production), le genre se montre relativement peu inspiré dernièrement et le nombre de films chute lui aussi. Il est loin le temps où chaque semaine apportait son lot de bloodsheds, où il ne se passait pas un jour sans qu’un petit Lam Wai ou un Dick Wei ne soit quelque part à l’affiche. Aujourd’hui, les polars sont des véhicules à (plutôt grosses) stars, avec des budgets confortables et chaque sortie est un petit évènement pour les amateurs, qui finit bien souvent sur une déception. Triple Tap (on va quand même pas dire Shooters !) fait hélas partie de cette tranche. Par Anel Dragic.
À l'occasion de la sortie de Detective Dee, retour sur la dense filmographie de Tsui Hark ! Dernier volet sur l'œuvre, plus controversée mais toujours aussi intéressante, réalisée à partir de son exil aux États-Unis à l'aube de la rétrocession, entre 1997 ( Double Team) et 2008 (All About Women). Par East Asia.
À l’occasion de la sortie de Detective Dee , retour sur la dense filmographie de Tsui Hark ! Deuxième partie sur l’œuvre d’une incroyable richesse réalisée entre 1990 ( Swordsman ) et 1996 ( Tri-Star ). Par East Asia.
À l’occasion de la sortie de Detective Dee, retour sur la dense filmographie de Tsui Hark ! Première partie sur l’œuvre d’une incroyable richesse réalisée entre 1979 ( Butterfly Murders) et 1989 ( Le Syndicat du crime 3). Par East Asia.