Un film coréen avec des zombies ? Eh bien oui, cela existe ! Dernier train pour Busan, la nouvelle réalisation de Yeon Sang-ho, a d'ailleurs explosé le box-office coréen. Le succès critique est également au rendez-vous puisque, d'abord projeté en séance de minuit au Festival de Cannes 2016, le film est également reparti du Fantasia Film Festival, le plus important festival de films de genre d'Amérique du Nord, avec deux prix. Malgré quelques réserves, on ne peut que vous conseiller d'aller voir le film, ne serait-ce que pour soutenir le cinéma coréen !
Inutile de présenter Hou Hsiao Hsien (HHH pour les intimes) si ce n’est de confirmer haut la main que ce cinéaste chinois (peut-être le plus grand, celui qu’il fallait depuis longtemps) a et sera toujours l’un des fils conducteurs de notre site : un cinéma qui nous heurte, sensibilise, un cinéma qui substitue nos désirs à des rêves entre enfance et découverte de l’âge adulte. Retour sur la rétrospéctive proposée par Carlotta avec 5 oeuvres de jeunesse du maitre en salles à partir du 3 août : Cute Girl (1980) ; Green, Green Grass of Home (1982) ; Les Garçons de Fengkuei (1983) ; Un temps pour vivre, un temps pour mourir (1985) ; Poussières dans le vent (1986).
À l'occasion du cinquantenaire de la mort du cinéaste, la salle Cinemavera, à Tôkyô, a consacré une rétrospective à Hiroshi Shimizu, un réalisateur encore trop peu connu en France et qui a pourtant joué aux côtés d'Ozu et Mizoguchi un rôle important dans le cinéma japonais.
La trilogie Rurouni Kenshin d'Othomo Keishi arrive enfin en vidéo chez nous après plusieurs années d'attente et le tour des festivals (il a été diffusé au BIFFF entre autres). Après le premier volet sorti le 20 avril, Kenshin Kyoto Inferno est disponible actuellement en blu-ray et DVD, en attendant le troisème film et un coffret intégrale en octobre.
Le Festival du cinéma chinois en France présentait 12 Citizens, d'Ang Xu, relecture de 12 Hommes en colère de Sidney Lumet. Première réalisation d'Ang Xu (qui est aussi le scénariste), 12 Citizens permet au cinéaste de pointer du doigt la société chinoise dans son ensemble.
Alors que le cinéma indépendant coréen connaît une crise, des films arrivent à se frayer un chemin jusqu’à nos écrans. C’est le cas de Black Stone de Roh Gyeong-tae. Errance sombre et mélancolique dans un monde en perdition en salles le 27 juillet.