PODCAST EAST ASIA 53 : BILAN 2017

Posté le 10 février 2018 par

Bonjour à tous, et bienvenue sur East Asia pour notre Podcast Bilan 2017 ! Comme chaque année, c’est l’occasion pour nous de faire un point sur les événements cinématographiques des 12 derniers mois en partant de l’Asie, pour élargir au reste du monde, en compagnie d’Antoine Benderitter (rédacteur en chef de Il était une fois le cinéma), Samir Ardjoum, Elvire RémandKephren MontouteNicolas LemerleJustin KwediJeremy CoifmanAnel DragicMarc L’Helgoualc’hElias Campos et Victor Lopez. Bonne écoute !

PARTIE I : ASIE

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  • Tour de table : les événements cinématographiques (de cinéma) de l’année
  • La tristesse du cinéma de Hong Sang-soo
  • Qui pour parler de notre film de l’année (Happy Hour) ?
  • La bonne santé du cinéma japonais ou l’impossibilité d’y trouver de nouveaux cinéastes
  • Battleship Island et le nationalisme
  • Les attentes de 2018

PARTIE II : HORS ASIE (1)

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  • Tour de table : les films de l’année (Mother, le cinéma algérien, La La Land, Twin Peaks, Gore Verbinsky, The Lost City Of Z, Certain Women, Blade Runner 2049)
  • Le cinéma américain : renouveau ou recyclage ?
  • Get Out, Moonlight, Detroit, I Am Not Your Negro et la condition noire américaine

PARTIE III : HORS ASIE (2)

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  • De l’affaire Weinstein au casque de Kylo Ren
  • Polanski et la Cinémathèque Française
  • Où est le cinéma français ?
  • Attentes pour 2018 ?

Montage : Nicolas Lemerle.

Génériques : Get Wild (City Hunter)  / Trailer Ghost In The Shell
See you, space cowboys !
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Un commentaire pour “PODCAST EAST ASIA 53 : BILAN 2017”

  1. Comme nous en avions discuté pendant le FFCP j’en profite pour partager ma voix discordante sur Battleship Island.

    Battleship Island, un film qui m’a fait souffler toute la séance par son nationalisme patenté qui essaye de se penser comme un film de guerre mais qui se transforme en film de propagande. Je lui reproche le fait d’être incapable d’aller au bout de son délire, de ne pas partir totalement en cacahouète et de se rattraper à un contexte historique qui fait mauvais genre. Ce genre de cinéma entretient la haine de l’autre pour justifier des entrées et faire chialer les masses, sur un contenu vide de sens qui contribue à mon avis à une certaine forme de nationalisme détestable. Il ne manque que l’hymne coréen et un formulaire d’engagement pour l’armée en marge du film pour fignoler le tableau.

    La bataille finale est d’ailleurs l’exemple même de la chose à ne pas faire car elle n’assume pas jusqu’au bout son côté nanardesque/épique pourtant bien entamé avec la musique de Sergio Leone car Jang Hoon décide d’ajouter au foutraque du gunfight nerveux (et à son ridicule jouissif), un foutraque d’images émotionnelles type « pleurs face caméra » et de tirades moralisatrices qui raccrochent subitement la scène au réel l’empêchant de s’envoler vers la légèreté du pop-corn.

    Ce film aurait pu être un bon film d’action s’il avait pris le parti de n’utiliser l’Histoire que comme toile de fond, comme Assassination, Inglorious Basterd ou encore La bataille de la montagne du tigre, des films qui utilisent l’image, le décor historique, pour offrir de vrais films de divertissement qui n’ont aucune ambiguïté dans leur finalité : celle de faire marrer tout le monde ou de faire du cinéma.
    Il aurait pu être un bon film historique s’il avait décidé de rapprocher le scénario des évènements réels (car oui, ce film est tiré d’évènement réels, de vrais camps de travails, et pour le spoiler, ils meurent tous à la fin dans la vraie vie, massacrés par l’armée japonaise) et non pas de lui donner cet accent de caricature grotesque et de scénario aussi prévisible que les péripéties du 118 éme film de Hong Sang Soo.

    Imaginez un instant un film d’action-comédie grotesque (et ce n’est pas un reproche) utilisant l’imaginaire des corps calcinés de Auschwitz pour apporter la touche-émotion basé sur des faits historiques bien réels. Imaginez le même film d’action-comédie sur les massacres de Nankin, ou sur les attentats du 11 novembre ? Alors oui, cela pourrait marcher, mais il faudrait alors une alchimie parfaite des ingrédients et surtout, surtout ne pas y mêler de message idéologique ou politique sans quoi le film ne devient guère plus qu’une œuvre puante de propagande sans respects pour les victimes. Au final ce mélange de réalité historique, de WTF et de message politique est particulièrement malvenu et ne débouche ni sur un bon film historique qui narre une certaine réalité, ni sur un divertissement sans arrière-pensée, mais plutôt sur brainwash propagandaire en forme de softpower. Difficile dès lors pour moi de le défendre comme un cinéma divertissant.

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