Le public du Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF) a eu l’occasion de découvrir cette semaine Ajin: Demi-Human, l’adaptation du manga de Sakurai Gamon par Motohiro Katsuyuki. Un passage sur grand écran en demi-teinte.
De si petites mains et les dégâts qu’elles entraînent. L’un des deux succès foudroyants du box office japonais en 2016 avec Your Name de Shinkai Makoto, Shin Gojira aura tout écrasé sur son passage, par son budget, son studio, Toho, et le tandem Anno-Higuchi. On ne présente plus Anno Hideaki, maître d’œuvre de Neon Evangelion, mais aussi réalisateur de Cutie Honey ; quant à Higuchi Shinji, héritier de Eiji Tsuburaya, on lui doit l’inénarrable Attack of The Titans.
Egalement connu sous le pseudonyme de Run, Guillaume Renard est l’une des figures emblématiques des éditions Ankama. En 2003, il intègre le collectif Semper-Fi pour lequel il montre déjà ses talents d’illustrateur et de designer. Il rallie Ankama trois ans plus tard et donne naissance à Mutafukaz, sa première bande-dessinée. Il en lance l’adaptation cinématographique en 2009, fruit de l’association d’Ankama Animation et du Studio 4°C, l’une des plus prestigieuses sociétés d’animation japonaises. En parallèle, il crée le Label 619, toujours au sein d’Ankama, et lance en 2010 la série horrifique DoggyBags. Après plus de huit ans de conception, Mutafukaz est présenté pour la première fois en juin dernier au Festival international du film d'animation d’Annecy, puis en septembre à L’Étrange Festival. Guillaume Renard revient sur sa première expérience de metteur en scène sur Mutafukaz, partagée avec son homologue Nishimi Shôjirô.
Miike Takashi est toujours aussi actif : la 7ème édition du Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF) propose ses deux derniers films, JoJo's Bizarre Adventure : Diamond Is Unbreakable - Chapter 1 et Blade Of The Immortal, sur le quel nous revenons en sa compagnie.
Deux parutions universitaires importantes à signaler, dont le premier mérite est celui de proposer d’autres axes de lectures de films et d’installations venues de Thailande et du Japon, privilégiant le rôle du cadre et contexte chez David Teh (Thai Art : Currencies of the Contemporary), professeur à l’Université Nationale de Singapour et celui des genres et des systèmes de production chez Alex Zahlten (The End of Japanse Cinema Duke) qui enseigne à Harvard.
Véritable phénomène au Japon de la fin des années 80 aux années 90, X Japan fait l'objet d'un documentaire retraçant la carrière du groupe, survolant leur âge d'or et les difficultés rencontrées par les membres. À découvrir le en salles à partir du 6 décembre.