Le film omnibus 21st Century Girl, qui sort prochainement au Japon, rassemble quatorze jeunes réalisatrices Japonaises qui signent chacune un film de huit minutes. Certaines d’entre elles n’hésitent pas à afficher une dette envers l’univers shojo mis en place par Iwai Shunji .
A l'occasion de la rétrospective 100 ans de cinéma japonais qui se tient à La Cinémathèque française et à la MCJP, nous avons pu rencontrer l'acteur Yakusho Kōji (The Third Murder), qui nous a parlé de sa carrière et de l'état du cinéma japonais d'aujourd'hui.
John Woo est un réalisateur éclectique. S'il a commencé chez la Shaw Brothers, il est surtout connu pour ses polars hongkongais. Ils ont en effet marqué toute une génération de cinéphiles par la maestria du réalisateur à mettre en scène des polars violents et outranciers (les Syndicats du crime, Une Balle dans la tête, A Toute épreuve ou encore The Killer). Après une longue carrière aux Etats-Unis, pour le meilleur (The Windtalkers, Volte-Face) ou le pire (Broken Arrow), et un retour en Chine (Les Trois royaumes), le voilà qui revient au polar hongkongais. Manhunt, qui avait tout pour faire frémir le fan de ses œuvres, sort directement en DVD et en Blu-Ray grâce à Metropolitan. L'occasion de revenir longuement sur un film alléchant sur le papier.
The Chrysanthemum and the Guillotine de Zeze Takahisa est une des bonnes surprises du dernier Festival Kinotayo : une fresque au résonances politiques toujours vivaces.
Les Éternels semble conclure un cycle pour Jia Zhang-ke. Il nous offre une œuvre qui pourrait contenir toutes les autres si nous nous laissons bercer par sa quête poétique qui n’est pas une quête de sens, mais de sensations. Le dernier film du cinéaste chinois ressemble à ses deux précédents, mais pourtant l’œuvre n’a pas la même résonance. Dans le mouvement circulaire qui berce le monde, le cinéma de Jia Zhang-ke a finalement fait un tour complet. Et c’est là que repose la beauté, voire la pureté du titre internationale : Ash is the Purest White.
A l'occasion de la sortie de son nouveau long-métrage, Les Éternels (Ash Is The Purest Whiteà, nous avons pu poser quelques questions au cinéaste chinois Jia Zhang-ke, qui en dévoile un peu plus sur sa démarche cinématographique à l'aune de cette dernière décennie.