Quatre chefs d’œuvre du cinéaste Wong Kar-wai sont actuellement mis à l'honneur sur Mubi. Retour sur Les Anges déchus, pendant désenchanté de Chungking Express.
Distribué en 1962, Les Larmes sur la crinière du lion est la quatrième collaboration entre Shinoda Masahiro et Terayama Shuji, l'un à la mise en scène et l'autre au scénario. Rugissement commun sur une jeunesse japonaise écrasée par le poids de l'Histoire et qui cherche avec fougue et violence une difficile libération et une existence sans entrave.
Ayka de Sergueï Dvortsevoï s'est vu décoré du prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2018, pour la prestation de l'actrice Samal Yeslyamova. Ce film, qui narre l'enfer d'une femme kirghize en situation irrégulière dans un Moscou glacé, est disponible sur arte.tv.
Deuxième long métrage de Shinoda Masahiro, Jeunesse en furie est une peinture de l’agitation politique du Japon en 1960 à travers le portraits d’étudiants ancrés dans un pays agité par des troubles politiques. Hédonisme, consommation de masse, engagements idéologiques, contestations sociales, traditions familiales mises en péril... Shinoda fixe dans ce film un pays au début d'une décennie explosive... dans la société et pour le cinéma !
Grâce à la plateforme Henri de La Cinémathèque française et la « carte blanche thaïe », nous pouvons redécouvrir des œuvres anciennes du cinéma thaïlandais, en courts et longs-métrages. Place à It’s All Because of a Katoey ou Katoey pen het, une comédie de 12 minutes produite en 1954.
La période 1960-1970 d’Oshima Nagisa s’ouvre et se ferme par deux réflexions sur les mouvements de révolte nippons : Nuit et brouillard au Japon et Il est mort après la guerre. Deux œuvres majeures inscrites dans le courant de la Nouvelle Vague qui se font écho et qui offrent des clefs de lecture pour comprendre les contestations politiques et artistiques du pays de l’époque.