En 2013, le Far East Film Festival d'Udine en Italie rend hommage à King Hu et publie un ouvrage baptisé King Hu in his own words. La publication, menée par le directeur de la Hong Kong International Film Festival Society, Roger Garcia, a pour vocation de traduire en anglais les dires de King Hu, qu'il a laissés lors de conférences ou qu'il a écrit pour divers journaux et revues. En ce début de 2021, Spectrum Films traduit le livre en français, sous le sobre titre King Hu, pour son coffret dédié au metteur en scène chinois. Voici la troisième et dernière chronique concernant cette édition collector, après les critiques des films Raining in the Mountain et All the King's Men qui la composent.
Parmi la sélection éclectique de films que propose Mubi, nous avons le plaisir de visionner le premier court-métrage de Kim Bo-ra : The Recorder Exam.
Stephen Sarrazin et Yangyu Zhang présentent dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Ils évoquent ici Kitano Takeshi et Anno Hideaki à travers les deux documentaires qui leur sont consacrés.
De la représentation de la catastrophe nucléaire s’articule tout un pan du cinéma japonais post Seconde Guerre mondiale. Des portraits aux multiples visages et incarnations, mais fondés sur une seule et même horreur : celle des 6 et 9 août 1945, quand le quotidien des habitants de Hiroshima et de Nagasaki bascula dans les ténèbres. C’est à compter du 28 avril que nous aurons l'honneur de découvrir l’un d'eux, et sans doute le premier à avoir attaqué si frontalement le bombardement atomique : sobrement intitulé Hiroshima (1953), réalisé par Sekigawa Hideo, disponible dans sa version restaurée en DVD et Blu-Ray chez Carlotta.
Premier film de sa réalisatrice, qui a commencé a filmé sa famille en 1998, Small Talk nous emmène dans la complexité des relations entre les êtres. Sorti en 2016, ce documentaire de Huang Hui-chen a tourné en festivals, mais demeure non diffusé sous nos latitudes.
Hiroki Ryuichi nous revient à travers une œuvre estampillée Netflix, quelques années après son remarqué et remarquable Kabukicho Love Hotel ainsi que des œuvres plus convenues. Mais Ride or Die n’est surement pas ce que l’on attendait d’un tel cinéaste.