Wild Side Video nous permet de redécouvrir les chefs d'œuvre du studio Ghibli. Après une floppée de films édités l'année dernière, le temps est venu pour Je peux entendre l'océan de Mochizuki Tomomi, datant de 1993, d'entrer sur le devant de la scène. Texte par Maxime Bauer ; Bonus par Justin Kwedi.
Dix-sept ans après une œuvre séminale du cinéma d’horreur thaïlandais contemporain, Shutter, Banjong Pisanthanakun revient au sommet du genre avec The Medium, un inédit projeté au Festival du Film Coréen à Paris et disponible en DVD et Blu-Ray chez The Jokers. Cette fois il est seul à la réalisation mais l’œuvre est à l’origine une impulsion du cinéaste coréen Na Hong-jin qui devient le producteur. Dans la continuité à la fois de Shutter mais surtout de The Strangers, The Medium vient s’imposer comme une nouvelle référence du genre.
A la suite de En équilibre, Denis Dercourt revient contre toute attente avec un nouveau long-métrage… coréen ! Après avoir été largement diffusé sur le territoire sud-coréen, Vanishing est disponible depuis le 5 avril aux abonnés de Canal +. C’est l’adaptation du roman policier The Killing room de Peter May portée à l’écran par Yoo Yeon-seok […]
Quand deux réalisateurs passent 10 ans à écrire, tourner et monter un film dans un village montagneux de la région de Kyoto, cela donne Les Travaux et les Jours, un opus de 8 heures sur le quotidien de villageois, largement inspiré de faits réels, entre travail agricole, tâches ménagères, plaisirs simples et deuils. Une réflexion sur le temps et la mémoire.
Joyland de Saim Sadiq, présenté au sein de la compétition Un Certain Regard au Festival de Cannes 2022, est le film des premières fois. Premier film de son réalisateur et aussi premier film pakistanais à fouler le tapis rouge. Ne passant pas sous les radars, il repart non seulement avec le Prix du Jury mais aussi avec la Queer Palm délivrée par Catherine Corisini, qui avait elle-même remporté cette palme en 2021 avec son film La Fracture.
Quelle joie, pour un spectateur intéressé par les mouvements de plaques tectoniques au sein du cinéma mondial, de voir advenir de nouveaux cinéastes ! Grâce à sa double faculté à se situer dans la généalogie du cinéma iranien tout en ouvrant une nouvelle voie, le jeune Saeed Roustaee (32 ans au compteur) confirme après La Loi de Téhéran qu'une nouvelle génération d'auteurs persans voit le jour, prête à succéder aux grands pontes avec fracas, intelligence et émotions. En témoigne Leïla et ses frères, drame kaléidoscopique aux ressorts tragiques et sociétaux.