C'est après bien des rebondissements que Aya et la sorcière, le dernier long-métrage de Miyazaki Goro, arrive finalement en France sur la plateforme Netflix. S'il n'aura finalement pas le droit à un passage en salles, on ne s'en lamentera guère puisque le film s'avère décevant tant par la forme que par le fond.
France TV a récemment mis en ligne une floppée de films de japanimation. On se penche aujourd'hui sur Jun, la voix du cœur, réalisé en 2015 par Nagai Tatsuyuki. Un beau récit adolescent qui constitue un des premiers travaux majeurs de Okada Mari, ici scénariste.
Six ans après sa dernière œuvre au cinéma, Apichatpong Weerasethakul ressurgit en salles avec Memoria. Cette œuvre est la première du cinéaste en dehors de son pays, la Thaïlande. Il explore cette fois la Colombie pour mieux retrouver la dimension du cinéma dont il dévoile les profondeurs. A travers une rêverie qui glisse doucement dans une sorte de voyage aux confins du réel, et donc des possibilités du cinéma.
Parmi les grands films d'action de 2020 malheureusement absent dans l' hexagone, The Swordsman, premier essai du prometteur coréen Choi Jae-hoon, disponible en VoD, DVD et Blu-Ray chez Program Store dès aujourd'hui, est un hommage évident au chef(s)-d’œuvre(s) Zatoichi. Bien aidé par la partition convaincante de Jang Hyuk qui incarne l'épéiste quasi aveugle Tae Yu, le film, encore une fois inspiré d'une histoire "vraie" (leitmotiv des chanbaras) transpire le soin et l'implication sans être exempt de reproches parfois très agaçants. N'est pas Kitano qui veut...
Cela fait quelques années que la sélection Shortcuts est un des temps forts du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP). Cette 16ème édition ne l'a pas démenti en proposant une excellente fournée de courts-métrages inventifs et réjouissants.
Grâce au travail généreux de Spectrum Films, sort enfin en Blu-Ray pour la première fois la grande œuvre de laquelle Kim Ki-duk est né cinéaste aux yeux du monde. Incluant à la fois la version restaurée à merveille de L'Île (2000) et Rough Cut (1998), polar méta scénarisé et produit par le cinéaste, cette édition copieuse permet de revenir aux linéaments de l'auteur sulfureux sud-coréen et de se rappeler, non sans violence, que l'art "n'est pas un dîner de gala".