Dans son Dictionnaire du cinéma coréen, Antoine Coppola revient sur la décennie 2011-2020 qui a vu l’industrie sud-coréenne confirmer son dynamisme et sa volonté de puissance, jusqu’à la consécration de Parasite de Bong Joon-ho, Palme d'Or au Festival de Cannes en 2019.
Sorti en salles cet été, Les Voleurs de chevaux, réalisé par Yerlan Nurmukhambetov et Takeba Lisa, est repris dans la programmation du Festival du Film Kazakhstanais. Retour sur cette échappée dans les plaines kazakhes qu’il ne faut pas rater.
En ce mois de décembre, Mubi nous gratifie de la mise en ligne d'un des fleurons méconnus du cinéma japonais des années 70 : Silence de Shinoda Masahiro. Cette épopée taciturne retrace le sort des premiers jésuites dans le Japon féodal du XVIIème siècle. Elle témoigne de l’équilibre avec lequel les auteurs de la Nouvelle Vague japonaise ont maintenu leur radicalité tout en épousant les ambitions des grands studios. Froid et fiévreux, Silence offre une plongée aux confins de la foi.
Djamboul d’Efim Dzigan est un film biographique sur Djamboul Jabayev, musicien et poète improvisateur kazakh, élevé au rang de figure nationale pour son soutien au bolchévisme à partir de la Révolution d’Octobre. Ce film est diffusé en ligne jusqu'au 16 décembre dans le cadre du Festival du Film Kazakhstanais.
Imamura Shohei poursuit le virage anthropologique amorcé avec La Femme insecte et Le Pornographe avec le fascinant L'Evaporation de l'homme, œuvre trouble brouillant les piste entre fiction et documentaire, sorti en DVD il y a désormais dix ans chez Choses Vues.
Dans le cadre de Japanese Fringe, un focus sur le cinéma indépendant japonais post-Fukushima, La Cinémathèque française a eu la bonne idée de mettre en ligne, sur sa plateforme Henri, Touching the Skin of Eeriness de Hamaguchi Ryusuke, moyen métrage de 2013 et introduction au long métrage Floods, une œuvre encore non réalisée.