Dans le cadre de la rétrospective consacrée à Tanaka Kinuyo, La Lune s'est levée (1955) témoigne de tout un pan de l'âge d'or du cinéma japonais dont s'est nourrie l'actrice avant de passer à la réalisation, et de nous servir ce superbe drame romantique dans la grande tradition des shomingeki. En salles à partir du 16 février 2022, dans son incontournable restauration 4K distribuée par Carlotta Films.
Alors qu'Introduction est encore en salles, on se replonge dans In Another Country, de Hong Sang-soo, disponible sur MUBI !
Onna bakari no yoru, qu'on pourrait traduire par "Fille des ténèbres", est l'avant-dernier film de Tanaka Kinuyo. Adapté d'un scénario de Tanaka Sumie, romancière et scénariste de plusieurs Naruse (dont Le Repas et Derniers chrysanthèmes), ce portrait kaléidoscopique d'une certaine condition féminine à l'orée des années 60 permet à la cinéaste de basculer du cinéma de studio, duquel elle vient en tant qu'actrice, vers le réalisme cru de la Nouvelle Vague japonaise.
Pour son troisième long métrage, Maternité éternelle (1955), Tanaka Kinuyo s'inspire de la vie de la poétesse Fumiko Nakajo, décédée quelque mois auparavant d'un cancer du sein, à l'âge de 31 ans, quelques semaines après la publication de son recueil et d'un succès prometteur auprès de la critique littéraire.
Actrice incontournable de la première moitié du XXème siècle, Tanaka Kinuyo a aussi grandement contribué au cinéma japonais d'après-guerre en tant que réalisatrice. Carlotta Films a l'excellente idée de proposer six films inédits en version restaurée à découvrir en salles à partir du 16 février. Parmi eux, on peut découvrir La Princesse errante, ambitieuse fresque portée par la grande Kyo Machiko.
Le réalisateur kazakhstanais Adilkhan Yerzhanov est déjà de retour avec Assault que l'on a pu découvrir au Festival de Rotterdam. Des hommes masqués prennent en otages les élèves d'une école de Karatas. Les adultes s’organisent pour les libérer. C'est parti pour une épopée avec des héros loin d'être extraordinaires.