Du 29 mai au 2 juin 2025, la Cinémathèque française propose une rétrospective de films chinois mis en scène par des réalisatrices, à travers une sélection de 13 films, contemporains ou plus anciens, et pour certains d'entre eux complètement inédits en France.
Quelque part entre Whiplash, The Menu et Parasite, le tout dernier film du cinéaste Sitisiri Mongkolsiri sur Netflix, sobrement intitulé Hunger, s'aventure dans le monde impitoyable de la haute gastronomie et devient l'un des plus gros succès thaïlandais de la plateforme.
Après une apparition au Festival de Berlin en 2024, le premier long-métrage de Qiu Yang, Some Rain Must Fall, fait une incursion discrète en salles, au Cinéma du Panthéon à Paris, depuis le 26 mars 2025. Réalisateur de plusieurs courts-métrages stimulants dans les années 2010, le jeune artiste chinois s'inscrit dans le cinéma d'auteur de sa génération à travers une œuvre sèche et sombre, dans laquelle son héroïne révèle peu à peu la lumière en elle derrière son visage épuisé.
Cette année le Festival du Film Taïwanais à Paris a choisi de mettre en valeur un film invisibilisé par le COVID, Ohong Village, étonnant long métrage de 2019 filmé en 16 mm, dont la vie festivalière avait été brutalement interrompue par la pandémie. Lungyin Lim y présente les pérégrinations d'un homme qui revient chez sa famille d'ostréiculteurs, après des années passées à Taipei.
Le 78e Festival de Cannes se tiendra du 13 au 24 mai prochain. Le point sur les films asiatiques des différentes sélections.
Paprika, le chef-d’œuvre de Kon Satoshi, revient en salles via son distributeur Park Circus France, pour notre plus grand plaisir.