Après deux décennies à flirter avec les influences du cinéma hongkongais, Choi Dong-hoon, avec Alienoid, assume finalement une œuvre somme, un hommage total au cinéma de sa jeunesse, entre l'esthétique wuxia du cinéma de l’Extrême Orient et celle de la science-fiction des années 80 du cinéma de l’Extrême Occident. Le cinéaste opère une fusion des genres qui en révèle leur indissociabilité et leur étrange singularité.
Le coffret Miike Takashi, sorti récemment chez Spectrum Films, est l’occasion de découvrir quelques-uns des films peu vus de ce réalisateur fou et stakhanoviste. Jetons un œil à Yakuza Apocalypse, sorti sous les latitudes japonaises en 2015.
L'acteur Yamazaki Kento a fait de l’incarnation de héros de manga en prise de vues réelles un des marqueurs de sa carrière. Après avoir interprété Arisu dans Alice in Borderland et Shin dans la saga Kingdom, il s’attaque à une autre grande figure de la bande dessinée japonaise en prenant les traits de Sugimoto dans Golden Kamui.
Depuis quelques années, l'Iran s'affirme sur la scène internationale comme un vivier incontournables de metteurs en scène dont les films se font remarquer, autant en festivals que par le grand public. On pensera notamment à Saeed Roustayi ou bien encore Asghar Farhadi, dont les œuvres de fiction dressent en filigrane un portrait peu reluisant de leur pays. Et le moins que l'on puisse dire après avoir vu le film Chroniques de Téhéran, réalisé par Ali Asgari et Alireza Khatami, et distribué par ARP Sélection, c'est que la situation du peuple iranien ne va pas aller en s'arrangeant.
Le cinéma d’Anthony Chen s’internationalise avec Un Hiver à Yanji, une douce histoire d’amour et d’amitié se déroulant dans les territoires enneigés du nord-est de la Chine, à la frontière coréenne. Sorti en salles en novembre 2023, le film sera disponible en DVD et Blu-ray le 22 mars 2024. En partenariat avec l'éditeur Nour Films, nous vous proposons de gagner votre exemplaire !
Le cinéaste philippin Lav Diaz est connu pour ses très longs films méditatifs, difficilement exploitables dans les circuits grand public. Il ne faut pas oublier que Lav Diaz a commencé sa carrière de réalisateur à la fin des années 1990 pour la société de production Regal Films, avec quatre œuvres bien plus conventionnelles. Compromis commerciaux ou brouillons des œuvres à venir : que valent ces films ?