La branche animation de Warner Bros nous offre souvent des œuvres fascinantes lorsqu’elles s’appuient sur la mythologie DC Comics. Elle permet une vision singulière des figures de DC, et laisse les réalisateurs proposer une esthétique radicale, à travers une liberté de ton et d’adaptation. Ces expérimentations ne sont pas toutes mémorables, mais certaines embrassent une ambition et une folie qui vont au-delà du tout venant du genre. Et c’est le cas de Batman Ninja.
Jin-Roh, la brigade des loups marque pour Oshii Mamoru un retour au fil rouge qui irrigue sa carrière, la saga Kerberos. Il s’y intéresse aux Kerberos Panzer Corps, une unité de soldat en armure dans un Japon futuriste totalitaire. Oshii développa cet univers dès ses débuts et sur différents supports : deux films live expérimentaux avec The Red Spectacles (1987) et Stray Dog Kerberos Panzer Cops (1991) et le manga Kerberos Panzer Cop publié entre 1988 et 2000. Jin-Roh était justement supposé adapter le premier volume du manga en film d’animation mais Oshii est débordé par le tournage de l’œuvre qui le consacrera à l’international, le classique cyberpunk Ghost in the Shell (1995). Il décide donc de confier le projet au jeune Okiura Hiroyuki, son très doué directeur d’animation sur Ghost in the Shell. Okiura, flatté, n’accepte la proposition qu’à condition de pouvoir réécrire le scénario et l’imprégner de sa sensibilité. L’un des changements majeurs sera donc l’histoire d’amour qui amène une tonalité différente à l’univers tortueux de Oshii Mamoru.
En décembre sortira en Corée le long-métrage Swing Kids, qui mélange habillement le drame, la danse et l'histoire de la péninsule coréenne. On découvre deux teasers !
Après l'événement Okja, diffusé exclusivement sur Netflix, Bong Joon-ho reviendra en 2019 avec un film 100% coréen, Parasite, et qui sera distribué en salles !
Voilà un titre qui fait rêver : Kung Fu League ! Nouvelle réalisation de Jeffrey Lau, Kung Fu Alliance sort demain sur les écrans chinois. Quant à nous, on se contente du trailer !
Cinéaste peu connu sous nos latitudes, Shahram Mokri est un cinéaste iranien, et qui, à l'occasion, porte aussi la casquette de scénariste. Pourtant, le public occidental passe à côté du travail d'un réalisateur exigeant et monstrueusement doué derrière une caméra, et qui grâce aux focus qui lui sont consacrés dans divers festivals, comme ce fut le cas cette année à L’Étrange Festival, est en train de se faire une place de choix dans le cœur des cinéphiles. L'occasion parfaite pour découvrir Invasion, qui sort en salles !