Lors de cette édition du Festival de la Cinémathèque était à découvrir la copie de Priest of Darkness du très rare Yamanaka Sadao, récemment restaurée et prochainement distribuée par BAC Films. Souvent, qui dit vieux film japonais de 1936 « préservé » par la Nikkatsu, dit copie probablement presque inexploitable. D’où une certaine attente lorsque certains films de patrimoine japonais refont surface et sont diffusés sur grand écran en salles : ces films, en plus d’être rares, sont la plupart du temps perdus, incomplets ou en très mauvais état. Yamanaka Sadao faisant en plus partie des cinéastes japonais ayant fortement marqué le cinéma nippon, mais dont la filmographie est quasiment entièrement perdue, cette restauration 4K de Priest of Darkness ne pouvait qu’attiser notre curiosité.
Du 4 avril au 29 juin 2024, la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) organise la seconde partie de sa rétrospective consacrée au cinéaste japonais Morita Yoshimitsu. On se penche sur Future Memories: Last Christmas, récit qui sous sa rutilance pop dissimule à travers son postulat de voyage temporel un beau questionnement social et existentiel.
Grace à l'éditeur Carlotta Films, la découverte d'œuvres plus méconnues de la filmographie d'Ozu Yasujiro se poursuit avec le film Il était un père, un drame familial tourné pendant la Seconde Guerre mondiale, aussi triste que fondamentalement humain.
Connaissez-vous Sato Hisayasu, roi céleste du cinéma érotique japonais, et réalisateur, depuis 1985, de plus de 60 films naviguant entre l'érotisme, le thriller, le fantastique et le gore ? S'il est l'un des réalisateurs majeurs de ces quarante dernières années, son œuvre est injustement méconnue. Réparons cet affront.
Du 4 avril au 29 juin la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) organisera la seconde partie de sa rétrospective consacrée au cinéaste japonais Morita Yoshimitsu. La première partie, en 2023, avait permis de découvrir l’œuvre singulière de ce cinéaste inventif, iconoclaste et touche à tout.
Un thème commun recoupe les films du coffret Miike Takashi paru récemment chez Spectrum Films : la stylisation sous forme de film d'action du contexte mafieux japonais. Si The City of the Lost Souls joue la carte de l'atmosphère latino, Yakuza Apocalypse, celle du shonen régressif et First Love, d'un univers de thriller déviant, Agitator, sorti en 2001, se veut plutôt un portrait réaliste de la mécanique du système des guerres de gangs yakuzas.