Si les traditionnels top 10 de 2020 des rédacteurs laissent cette année plus que coutume place à des top 5, il y a rarement eu autant de films cités. La rareté des sorties en salles et de grands événements fédérateurs comme les festivals ont favorisé un éclatement des visionnages, et une individualisation plus grande des goûts. Mais cela n'empêche pas un consensus extrêmement clair sur la révélation de l'année : Gu Xiaogang et son Séjour dans les monts Fuchun, qui caracole largement en tête d'un peloton ensuite à la fois très compact et varié. Les valeurs sûres se détachent un peu (Sono Sion, Tsai Ming-liang, Hong Sang-soo) et cachent ensuite une myriades de petites pépites, que l'on vous laisse découvrir dans nos classements, en espérant qu'il vous donne des envies de rattrapage, en attendant une année cinématographique 2021, qui ne semble pas prête à commencer.
Le Royaume des chats est un long-métrage d'animation adapté du manga Baron: neko no danshaku de Hiiragi Aoi. Relativement court (moins d'1h20), le film réalisé par Morita Hiroyuki est souvent oublié lorsque l'on cite les travaux des Studios Ghibli. Il a pourtant des qualités à revendre, et il est disponible sur Netflix.
Les Coréens auraient dû découvrir cet été le nouveau film de Jo Sung-hee, Space Sweepers. Compte tenu de la crise sanitaire, la sortie a été annulée et on pourra retrouver le film en février sur Netflix. Du coup, on regarde le nouveau teaser, avec Kim Tae-ri !
La trilogie Taisho, du réalisateur culte Suzuki Seijun, est édité pour la 1ère fois en France. Et en coffret Blu-Ray. On vous offre ici votre exemplaire, en partenariat avec Eurozoom !
La Biographie d’un jeune accordéoniste est l’œuvre la plus récente de la sélection du Festival du Film Kazakhstanais en France : sorti en 1994, après la fin du bloc soviétique, cet Amarcord kazakh porte un regard nostalgique sur l’enfance rurale après la Seconde Guerre mondiale, tout en critiquant le stalinisme.
Trois films d’Abdoulla Karsakbaïev ont été présentés lors de la deuxième édition du Festival du Film Kazakhstanais en France : Je m’appelle Koja (1963), Matin anxieux (1966) et Le Goût âpre de l’enfance (1983). Focus sur ce dernier, film d’apprentissage et voyage initiatique de trois adolescents pendant la Seconde Guerre mondiale.