Phénomène du Nouvel An chinois de 2025, Ne Zha 2 est l'histoire d'un film d'animation chinois devenu l'un des plus grands succès du cinéma à l'échelle mondiale, talonnant ou dépassant des James Cameron, des Star Wars, des Pixar et des Marvel à partir du seul marché national chinois. Mais derrière la folie de ces chiffres du box-office qui ne devrait intéresser que les actionnaires, se cache un blockbuster fou furieux, d'une extrême générosité, capable de faire rire et passionner autant les plus jeunes que les adultes en quête d'un spectacle grandiose sur grand écran. Et c'est bien cela le principal.
À l’occasion de la sortie de Jardin d'été (The Friends) dans les salles françaises, la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) organise une rétrospective intégrale autour de l’œuvre de Somai Shinji du 2 mai au 7 juin. Cet événement offre une occasion de (re)découvrir l’univers d’un cinéaste visionnaire, dont l’héritage continue d’influencer le cinéma japonais contemporain.
Du 29 mai au 2 juin 2025, la Cinémathèque française propose une rétrospective de films chinois mis en scène par des réalisatrices, à travers une sélection de 13 films, contemporains ou plus anciens, et pour certains d'entre eux complètement inédits en France.
Quelque part entre Whiplash, The Menu et Parasite, le tout dernier film du cinéaste Sitisiri Mongkolsiri sur Netflix, sobrement intitulé Hunger, s'aventure dans le monde impitoyable de la haute gastronomie et devient l'un des plus gros succès thaïlandais de la plateforme.
Après une apparition au Festival de Berlin en 2024, le premier long-métrage de Qiu Yang, Some Rain Must Fall, fait une incursion discrète en salles, au Cinéma du Panthéon à Paris, depuis le 26 mars 2025. Réalisateur de plusieurs courts-métrages stimulants dans les années 2010, le jeune artiste chinois s'inscrit dans le cinéma d'auteur de sa génération à travers une œuvre sèche et sombre, dans laquelle son héroïne révèle peu à peu la lumière en elle derrière son visage épuisé.
Cette année le Festival du Film Taïwanais à Paris a choisi de mettre en valeur un film invisibilisé par le COVID, Ohong Village, étonnant long métrage de 2019 filmé en 16 mm, dont la vie festivalière avait été brutalement interrompue par la pandémie. Lungyin Lim y présente les pérégrinations d'un homme qui revient chez sa famille d'ostréiculteurs, après des années passées à Taipei.