À partir du mois de novembre, le Centre Culturel Coréen lance un « ciné-club » ouvert à tous ceux qui souhaitent mieux connaître le cinéma coréen.
Comme pour son inauguration avec Escape From Mogadishu, le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a décidé de faire appel un autre habitué du festival pour conclure en beauté cette 16e édition : Lee Joon-ik avec son nouveau film The Book of Fish. On peut dire qu'on l'attendait de pied ferme depuis la déception que fut Sunset in My Hometown.
Dans le cadre de l'exposition Ultime combat, qui a débuté le 28 septembre et qui se terminera le 16 janvier au musée quai Branly, un cycle de cinéma se déroulera du 26 novembre au 5 décembre.
Du 21 au 28 novembre se déroulera la 36e édition du Festival international du film de Belfort, dit Entrevues Festival. On regarde la sélection asiatique !
Inédit en salle en France, Derniers Chrysanthèmes trouve pour la première fois le chemin des écrans grâce au distributeur Les Acacias, dans une apparence numérique qui par bonheur, de-ci de-là, conserve quelques traces de ses origines argentiques. 54ème des 74 longs-métrages de Naruse Mikio, réalisés entre Le Grondement de la montagne (1954) et Nuages flottants (1955), ce portrait multiple de geishas aux beauté fanées se tresse au fil d'un rythme faussement nonchalant pour élaborer la tapisserie d'un monde en plein crépuscule. Le tout composé par un orchestre de grandes comédiennes.
Conjointement à la sortie de Derniers Chrysanthèmes, le distributeur Les Acacias rend visible, pour la première fois en salles, un autre film de Mikio Naruse, l'inédit À l'approche de l'automne. Alors que, à l'orée des années 60, la figure de l'enfance devient un motif chéri dans le monde entier (La Nuit du chasseur, Bonjour, Les 400 coups, L'Enfance d'Ivan...), Naruse lui-même s'attèle au sujet pour faire de ses protagonistes, Hideo et Junko, des témoins privilégiés de la mutation culturelle et urbaine de la capitale. Comme presque tous les films sur la solitude subie des enfants, celui-ci file une émotion croissante pour se clore, avec subtilité, sur l'édification désarmante devant le sort de certains enfants abandonnés à la cruauté des adultes.