Mubi met en avant, en ce moment, le formidable cinéaste coréen Lee Chang-dong. On se replonge avec délectation dans Burning, notre film de l'année 2018.
Le cinéma sert parfois pour un cinéaste à transfigurer en art une douleur passée. En 1992, Li Dongmei perd sa mère à l'âge de 12 ans. En 2020, elle sort le film Mama qui lui est dédié. Le long-métrage de la réalisatrice chinoise a été projeté dans le cadre du Festival Allers-Retours 2021.
C'est après bien des rebondissements que Aya et la sorcière, le dernier long-métrage de Miyazaki Goro, arrive finalement en France sur la plateforme Netflix. S'il n'aura finalement pas le droit à un passage en salles, on ne s'en lamentera guère puisque le film s'avère décevant tant par la forme que par le fond.
Alors que le japon savoure la nouvelle réussite économique des années 80, une nouvelle figure émerge entre sacré et profane. Analysons les transformations de Tomie de l'encre à la lumière !
France TV a récemment mis en ligne une floppée de films de japanimation. On se penche aujourd'hui sur Jun, la voix du cœur, réalisé en 2015 par Nagai Tatsuyuki. Un beau récit adolescent qui constitue un des premiers travaux majeurs de Okada Mari, ici scénariste.
Six ans après sa dernière œuvre au cinéma, Apichatpong Weerasethakul ressurgit en salles avec Memoria. Cette œuvre est la première du cinéaste en dehors de son pays, la Thaïlande. Il explore cette fois la Colombie pour mieux retrouver la dimension du cinéma dont il dévoile les profondeurs. A travers une rêverie qui glisse doucement dans une sorte de voyage aux confins du réel, et donc des possibilités du cinéma.