Alors qu’on entend plus parler de lui depuis quelques mois (soit une éternité), retour sur la dernière partie de l’œuvre d’un des plus talentueux metteurs en scène Hongkongais : Johnnie To. Portait en 5 films : le pessimiste diptyque Election, le génial Exilé, le lumineux Sparrow et la production Filature.
Brillante Mendoza est un réalisateur singulier. De nationalité philippine, âgé de cinquante ans, il a réalisé son premier long-métrage voilà seulement cinq ans (Le Masseur, 2005). Entrée en matière tardive, compensée par une activité prolifique : Kinatay et Lola, tous deux tournés courant 2009, constituent respectivement ses huitième et neuvième films. Par ailleurs, Mendoza est rapidement devenu un habitué des festivals internationaux – il a notamment récolté le prix de la mise en scène à Cannes pour Kinatay.
Depuis six ans maintenant, la ville de Pessac accueille le seul festival aquitain consacré aux cultures asiatiques : Animasia. East Asia y était, et revient sur cet événement qui a incontestablement gagné ses lettres de noblesses, au point de ne pas avoir à rougir de la comparaison avec les blockbusters parisiens comme la Japan Expo, bien au contraire… Par East Asia.
A l’occasion du second film de Leon Dai, Je ne peux pas vivre sans toi, en salles le 27 octobre 2010, East Asia revient sur le premier long métrage du réalisateur Taïwanais, largement récompensé pour sa dernière œuvre.
La folle journée de samedi terminée, on pourrait penser que le gros des événements est maintenant derrière, mais grossière erreur, de nombreuses manifestations culturelles très intéressantes restent à venir. Les organisateurs de la team Animasia sont sur le qui-vive, et prennent le soin de vérifier chaques détails pour continuer d’assurer le bon déroulement du festival. Les festivités sont encore nombreuses et ce n’est pas le moment pour eux de relâcher la pression. Et cet état d’esprit, influe sur celui d’East Asia puisque nous arrivons dès l’aube à l’événement, soit à 13h30.
Le magnifique film de Lou Ye est disponible en DVD. L’occasion idéale de se replonger dans l’éclairage triste des néons de Nankin du grand cinéaste chinois.