Potemkine Films sort en salles cette semaine le cultissime House de Obayashi Nobuhiko, objet inclassable entre épouvante gothique, expérimentation psychédélique, shojo suranné et bariolé.
Après les excès visuels et sensoriels de sa Tokyo Trilogy composée de Tetsuo, Tetsuo II et Tokyo Fist, le réalisateur japonais reste dans la capitale nippone pour un long-métrage formellement aux antipodes de ses premiers films, Bullet Ballet. Mais si sur la forme il semble s'être assagi, sur le fond, il n'a rien perdu de sa force de frappe, aussi violente que profondément nihiliste et désenchantée. Et c'est évidemment à (re)découvrir dans le coffret édité par Carlotta Films.
La Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) consacre une rétrospective au réalisateur Morita Yoshimitsu, l’occasion de découvrir une œuvre riche, passionnante, subversive et encore injustement méconnue hors du Japon. On évoque Black House, extravagant, original et imprévisible incursion du réalisateur dans l'horreur.
Après les expérimentations jusqu'au-boutistes du diptyque Tetsuo, continuons la (re)découverte de la filmographie de Tsukamoto Shinya avec Tokyo Fist, éloge désenchanté de la violence par un réalisateur qui, s'il met de côté ses idées fantastiques les plus folles, n'en demeure pas moins capable d'asséner à nouveau un uppercut ravageur au spectateur.
Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder « ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus ». Il nous livre ici ses réflexions autour de Morita Yoshimitsu, à l'occasion de la rétrospective que lui consacre La Maison de la Culture du Japon à Paris du 11 mai au 7 octobre dans le cadre du cycle Les maîtres méconnus du cinéma japonais.
Love Life est le nouveau drame familial de Fukada Koji, réalisateur qui confirme son penchant psycho-médical pour l’intimité du couple et les troubles amoureux d’individus perdus dans l’incertitude du présent et tentés par le refuge dans un passé jugé plus confortable.