Le 10 novembre est sorti dans les salles japonaises, après avoir été en compétition au Tokyo International Film Festival (TIFF) 2023, (Ab)normal Desire de Kishi Yoshiyuki, un drame japonais qui questionne avec justesse la position du monstre au sein d’une société normée, en plongeant dans les profondeurs existentielles des “aquaphiles”.
Inspiré de la vie et de l’ouvrage autobiographique de la boxeuse japonaise Osagawara Keiko, La Beauté du geste, sorti fin août en salles, est disponible en ce début d'année en DVD et Blu-Ray chez Hanabi. Le film confirme que Miyake Sho est l’une des voix singulières du cinéma nippon de notre temps. Film par Kephren Montoute ; Bonus par Elvire Rémand.
Pour conclure en beauté et avec émotion la 17e édition de Kinotayo, la programmation offrait au spectateur la captation d'un concert exceptionnel, celui de Sakamoto Ryuichi, filmé par son fils, peu de temps avant son décès. Un voyage musical et poignant dans la carrière d'un immense compositeur.
S’il y a bien un réalisateur japonais dont on retrouve le nom dans la plupart des grands festivals de cinéma, c’est celui de Kore-eda Hirokazu. Un an après Les Bonnes étoiles, il revient avec un nouveau film L’Innocence qui est reparti de Cannes doublement primé du prix du scénario ainsi que de la Queer Palm. Alors, qu’est-ce qui, dans ce nouveau métrage, a fait retrouver à Kore-eda le chemin des prix cannois ?
Ninomiya Ryutaro était présent au Festival Kinotayo pour présenter son quatrième long métrage : Dreaming in Between, l'histoire fantomatique de Shuhei, directeur adjoint d'un lycée, souffrant de sénilité. L'occasion de s'entretenir avec le réalisateur sur son œuvre et sa vision du cinéma.
A l'occasion de sa présence au Festival Kinotayo et de la découverte en avant-première mondiale de sa nouvelle œuvre, Toxic Daughter, nous avons rencontré le discret mais sulfureux cinéaste nippon, Naito Eisuke.