Après sa récente sortie sur grand écran, Kuroneko, un des incunables de la J-horror moderne signé Shindo Kaneto, trouve le chemin des foyers grâce à son édition DVD et coffret Blu-ray par Potemkine Films. Film d’épouvante de 1968, inspiré d’un conte folklorique japonais, Kuroneko (“chat noir” en traduction littérale) offre l’occasion de (re)découvrir, agrémenté de deux bonus, cette incursion dans le surnaturel, quatre ans après Onibaba. Film par Marc L'Helgoualc'h ; Bonus par Flavien Poncet.
1964. Shindo Kaneto, doyen des auteurs de films taiyozoku (de « la troupe du soleil ») des années 50, réalise son 19ème film (des 46 qui composeront son Œuvre). Oshima a alors déjà réalisé sa Trilogie de la jeunesse (Une Ville d’amour et d’espoir, Contes cruels de la jeunesse et L’Enterrement du soleil) et Shindo signé son chef-d’œuvre (L’Île nue). Au mitan des années 60, comme la française, la Nouvelle Vague japonaise atteint à la fois son apogée et son plafond de verre. C’est ce dont Onibaba s’est vu reproché, en France, à sa sortie. L'édition de la version restaurée par Potemkine Films, pour la première fois en DVD et coffret Blu-ray (complété de 2 analyses bonus), permet de voir ce qu’il en est, près de 60 ans après.
Misumi Kenji était un réalisateur de l'âge d'or du cinéma japonais. Dans les années 1960 et 1970, il a composé de véritables chefs-d’œuvre du chanbara qui contribuèrent à la renommée du cinéma de l'archipel d'alors. The Jokers lui dédie un coffret en version Blu-ray et en version 4k UHD, avec notamment Zatoichi, le masseur aveugle, qui nous intéresse dès à présent.
À l’occasion des 120 ans de la naissance d'Ozu Yazujiro et des 60 ans de sa disparition, 6 films rares ou inédits seront disponibles, le 19 mars 2024, pour la 1ère fois en coffret 4 Blu-Ray dans leur nouvelle restauration 4K, dont trois avec la grande actrice – et bientôt réalisatrice – Tanaka Kinuyo. On vous fait gagner votre exemplaire ici, en partenariat avec Carlotta Films !
Carlotta Films ressort en salles cette semaine Rivière de nuit de Yoshimura Kozaburo, magnifique portrait d'une femme prise dans les feux des mues sociétales du Japon des années 50.
Tachikawa Yuzuru, réalisateur derrière les deux premières excellentes saisons de Mob Pyscho 100 et le singulier Deca-dence donne sa vision du manga Blue Giant. L’association du cinéaste et du manga à succès donne, comme elle laisse à penser sur le papier, à une œuvre d’un lyrisme débordant. Et c'est en salles grâce à Eurozoom !