Poetry, du réalisateur sud-coréen Lee Chang-Dong ( Secret Sunshine), est à l’image de son héroïne : singulier, un peu déphasé et profondément émouvant. Le film, tout en aspirant au réenchantement d’un monde perclus de solitude et de désarrois, ne cède jamais à la tentation lyrique ou formaliste: c’est à son approche allusive, modeste qu’il doit sa réussite. Laquelle ne saurait se résumer au prix du meilleur scénario reçu à Cannes en 2010, ni même à l’admirable prestation de son actrice principale, Yun Junghee. Par Antoine Benderitter.
Wild Side explore la Corée du Nord en sortant un coffret DVD de quatre films produits par le régime le plus secret du monde. Regard critique sur cette cinématographie invisible, et la démarche qui nous permet de les découvrir… Par Fabien Alloin.
Lent et radical, Destination Himalaya développe l’univers à la croisée du documentaire et de la fiction de Jeon Soo-il. L’invitation au voyage n’est cependant pas d’un accès facile. Par Victor Lopez.
Énergique et rageur, Breathless impose l’univers nihiliste de Yang Ik-Joon, un jeune cinéaste coréen à suivre de très près et à découvrir en DVD.
Après Poetry et The Housemaid, un troisième film coréen débarque sur nos écrans en septembre : Land of Scarecrows de Roh Gyeong-tae !
Im Sang-so remet au gout du jour avec soin et élégance le classique de Kim Ki-young de 1960. On perd malheureusement à la fois en cruauté et en originalité dans ce dépoussiérage. En 2010, l’adultère n’est plus ce que c’était…