Avec The Ugly, Yeon Sang-ho transforme l'enquête sur la disparition d'une femme à la fin des années 70 en une démonstration sur la lutte entre le bien et le mal et l'éternellement recommencement de l'histoire. Un film qui s'inscrit parfaitement dans l'œuvre du réalisateur sud-coréen, et qui était à voir au Festival du Film Coréen 2025.
Anomalie de formatage dans le paysage cinématographique calibrée des grosses productions coréennes, The Omniscient Reader Reader: The prophecy de Kim Byung-woo et découvert au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) s'annonçait comme l'un des blockbusters de l'année, mais il s'avère un rocambolesque plaisir coupable, appréciable avant tout pour les amateurs de kitsch et d'intrigues alambiquées ponctuées de déferlement de moments de bravoure abracadabrantesques.
Ce 20e Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) était l'occasion de découvrir le premier long métrage de Kim Sung-yoon, assistant réalisateur sur des films comme Kim Ji-young: Born 1982. Fragment est un drame de la culpabilité et du sentiment d'impuissance, porté par des jeunes interprètes prometteurs. Jun-gang, un lycéen vivant seul avec sa sœur tente de trouver des moyens de subsister depuis le départ mystérieux de son père. Un peu plus loin, un autre lycéen, Gi-su, vit cloîtré dans son appartement préservé dans l'état depuis l'assassinat de ses parents. Tout va se compliquer quand Gi-su va découvrir que le fils du meurtrier fréquente le lycée de Jun-gang…
L'un des films les plus attendus par les amateurs de cinéma populaire coréen cette année au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) était Hi-Five, le nouvel opus de Kang Hyoung-chul, célèbre pour Sunny et Swing Kids. Le cinéaste s'attèle ici à créer un film de super-héros résolument coréen, avec le talent pour la mise en scène et le goût du travail musical qu'on lui connaît.
Le cinéma indépendant projeté au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) est toujours l'occasion de découvrir ou de se rappeler qu'il existe une patte dans ce pan cinématographique du pays du matin calme. Inégal mais chaleureux et coloré, Boy in the Pool de Ryu Yeon-su, vu durant l'édition 2025, est ce qu'il fallait de sucré pour nous faire du bien.
L'exil et l'identité se mêlent dans 3670, le très beau premier long-métrage de Park Joonho. Récit d'une éclosion où chacun cherche sa voie/x. C'était à découvrir au Festival du Film Coréen à Paris (FFCP).