L'édition 2020 du Black Movie présente le dernier film en date de Lav Diaz, Halte, dans la catégorie Marcos, Ceausescu & cie, qui regroupe des œuvres inspirées par les dérives du pouvoir totalitaire. Retour sur un film d’anticipation d’une noirceur abyssale et d’une importance capitale.
Une décennie se termine... Décennie ô combien importante puisqu'elle a vécu la naissance d'East Asia. Bientôt 10 ans que nous partageons notre passion des cinémas asiatiques avec vous. Nous en profitons alors pour faire un sur les films asiatiques marquants. Evidemment, un top sur 10 ans se montrera subjectif. Nous avons eu beau nous creuser la tête pour ne rien oublier, nous savons pertinemment que certains films, pourtant extraordinaires, sont passés à la trappe. Mais finalement, les premiers films auxquels on pense ne seraient-ils pas les meilleurs exemples de ce qui a marqué notre rétine, notre cerveau et notre coeur de cinéphile ? Point de commentaire sur ce top, on vous laisse l'analyser. Nous, on se replonge au cinéma et on espère avoir encore de belles surprises pour cette nouvelle décennie. Notre petit doigt nous dit qu'elle a bien commencé !
En cette période hivernale, plongeons dans la douceur et les rêveries tropicales. Par Kephren Montoute, Jeremy Coifman, et Maxime Bauer.
Inutile de vous l'annoncer car, si vous avez suivi l'année cinématographique, vous le savez déjà : le nombre de sorties de films asiatiques a été conséquent cette année. Toutefois, au contraire des années précédentes, un pays vole la vedette à tous les autres. Il s'agit de la Chine, qui place 6 films dans notre top. Un grand voyage vers la nuit de Bi Gan a survolé le classement, suivi du Lac aux oies sauvages de Diao Yinan, sorti pourtant le 25 décembre (oui, on a couru au cinéma avant de faire le top) et du coup de poing du regretté Hu Bo, An Elephant Sitting Still. Si les valeurs sûres persistent dans notre classement, comme Bong Joon-ho et son Parasite récompensé à Cannes - qui s'est hissé en 2e place de notre classement -, Jia Zhang-ke et Les Eternels, et évidemment Sono Sion, passé sur Netflix avec The Forest of Love, le classement ouvre la porte à d'autres réalisateurs, moins expérimentés ou moins reconnus en France, tels que Hamaguchi Ryusuke, qu'on redécouvre au fur et à mesure des sorties nationales, Yoon Ga-eun, qui fait battre notre cœur à chaque fois que le Festival du Film Coréen à Paris nous permet de voir ses œuvres, Yeo Siew Hua ou encore Wang Xiaoshuai, qui a pourtant une belle carrière derrière lui. En attendant de suivre le(s) cinéma(s) chinois qui semble en expansion, bonnes (re)découvertes et belle année 2020 !
Pour sa 15e édition qui se déroulera du 24 janvier au 9 février au Centre Pompidou, le festival Hors-Pistes s’attachera à explorer, confronter et interroger les métamorphoses que les expérimentations artistiques et les usages individuels impriment aux images contemporaines. Un réalisateur asiatique sera mis à l'honneur et ce n'est autre que Lav Diaz !
Venu déjà à deux reprises depuis les débuts du festival, le réalisateur Fukada Koji a une nouvelle fois honoré de sa présence le Kinotayo, pour cette édition de novembre 2019. Après le sublime Sayonara, qui a connu une modeste exploitation en salles en 2017, et Harmonium, il est venu présenter son dernier film : L'Homme qui venait de la mer.