Cette année au Black Movie, l'exploration du cinéma kazakhstanais continue, et après les polars noirs d'Adilkhan Yerzanov ou les comédies loufoques comme Sweetie, You Won't Believe It, il est désormais possible de découvrir un cinéma plus social, intime et on ne peut plus proche du réel.
En 2018, Rithy Panh nous montrait Les Tombeaux sans noms. Il revient deux ans plus tard avec une nouvelle œuvre, qui nous parvient deux ans après ses premières projections. En 2022, nous pouvons donc découvrir Irradiés, dont les nouveaux échos du monde peuvent parfois résonner avec ce nouveau visionnage, parfois plus que lors des premières projections.
Du 27 au 30 janvier 2022, la Ferme du Buisson à Noisiel (Île-de-France) accueillera les Premières rencontres des cinémas du Cambodge, Laos et Vietnam.
Troisième film du réalisateur philippin à sortir sous nos latitudes à l'ère vidéo, Bayan Ko ("Ma patrie") est l'ultime pamphlet contre le dictateur Ferdinand Marcos. Le Chat qui fume nous propose ce film éminemment politique de Lino Brocka, dans un écrin doré et une version restaurée maison d'envergure.
Commencée tardivement en mai sur les écrans français, bouleversée aussi bien en terme de production (combien de films n’ont-ils pas pu se tourner en 2020 ?), qu’en terme de diffusion (les festivals subissent encore de plein fouet la crise sanitaire ; alors que les sorties se sont bousculées de manière boulimique depuis septembre, sans réussir à attirer les spectateurs en salles à l’exception d’un blockbuster arachnéen), l’année 2021 est pourtant l’une des plus variées en terme de nombre de films cités par nos rédacteurs et collaborateurs, qui ont sélectionné plus de 50 titres. Preuve sans doute que, comme en 2020, la cinéphile fonctionne de manière solitaire, et n’a pas retrouvé un centre apte à provoquer événement et consensus. Et pourtant, de ces îlots multiples émerge un trio fédérateur : Memoria cité 14 fois, loin devant la masse de films qui le suit ; mais aussi Drive My Car cité 10 fois, confortant le statut de Hamaguchi comme cinéaste majeur et reconnu en France (d’autant qu’il est doublement présent puisqu’il est également le scénariste de Kurosawa). La 3e marche du podium est de manière significative occupée par un film iranien, La Loi de Téhéran, qui devance deux autres films perses, signe du renouvellement et de la vitalité d’une cinématographie qui a occupé les écrans et les esprits de belle manière sur cette fin d’année.
Après trois précédents films sortis dans nos contrées (L'Histoire du chameau qui pleure, Le Chien jaune de Mongolie et Les Deux chevaux de Gengis Khan), la réalisatrice mongole Byambasuren Davaa est revenue sur les grands écrans cet été avec Les Racines du monde, une coproduction germano-mongole. Le film est disponible en DVD aux éditions Les Films du Préau.